Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les réformes de Nicolas Sarkozy sont-elles justes ? Pour Mediapart, le président de la la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale, Pierre Méhaignerie, tire le bilan d'un an de politique sociale. Pour ce centriste, issu de la plus pure tradition sociale-libérale, les réformes n’ont pas été assez expliquées. « Les réformes ne seront acceptées que si elles sont perçues comme juste », insiste-t-il. Son idée fixe: « corriger le paquet fiscal » voté à l’été 2007, par des mesures plus équilibrées.
Jean-Louis et Nicole, deux enfants, une HLM en région parisienne et 2100 euros de revenu net par mois, pile dans la moyenne française. Qu'ont-ils gagné, qu'ont-ils perdu depuis l'arrivée au pouvoir de Nicolas Sarkozy? Bilan chiffré... où l'on voit que leur pouvoir d'achat n'a pas vraiment augmenté.
Le secrétaire d'Etat aux transports présente ce mercredi 23 avril son projet de réforme des ports en conseil des ministres. Ce plan prévoit le transfert au privé des agents des ports autonomes. Dans les ports, c'est la bronca. Mais les dockers, passés au privé dès 1992, ne sont pas concernés par les grèves et se contentent de quelques piquets, par solidarité avec la CGT.
Pour la CGT, la CFDT et le Medef, la « position commune » négociée dans la nuit du 9 au 10 avril constitue une réelle avancée de la démocratie sociale. Pour les plus petits syndicats, et la fédération patronale de l'artisanat, c'est une menace. Décryptage d'un texte controversé, qui pourrait précipiter la recomposition syndicale.
Quelques jours auront suffi pour rebattre les cartes du syndicalisme français. A cause d'un sujet tabou : la représentativité des syndicats. Lire aussi : le texte sur la représentativité, machine à broyer les petits syndicats?
Faut-il sanctionner les chômeurs pour les encourager à reprendre un emploi ? Oui, pense le gouvernement, alors qu'il engage jeudi 17 avril des discussions avec les syndicats visant à redessiner le paysage de l'assurance-chômage... En Europe, certains pays ont mis en place des sanctions. Qui, quand elles sont appliquées, ne présentent pas forcément d'effets positifs.
Le conglomérat, soupçonné de corruption, doit faire face à de nouvelles accusations. Selon de nombreuses révélations de la presse allemande, les pratiques déviantes s'étendent à d'autres divisions que celles des communication et de l'énergie, déjà impliquées. L'ancien président, Heinrich von Pierer, est directement mis en cause. «Le scandale ronge l'entreprise comme un cancer», note la Süddeutsche Zeitung. Pour le groupe, les dégâts sont déjà immenses.
Rupture à l'amiable du contrat de travail, rallongement des périodes d'essai, suppression du CNE. La négociation s'annonçait difficile. Pourtant, syndicats (sauf la CGT) et patronats ont trouvé en janvier un accord sur le marché du travail. Le projet de loi examiné à l'Assemblée nationale à partir de ce mardi le retranscrit en partie. Revue de détail des principales mesures. Lire aussi : Projet de loi sur le marché du travail, le PS n'a presque rien à dire.
Les franchises médicales instaurées au 1er janvier ne sont qu'une nouvelle étape dans un long processus d'économies et de déremboursements entamé il y a plus de trente ans. L'assurance maladie n'a cessé de réduire ses prestations, sans grand effet sur le fameux trou de la Sécu. Retour sur les épidodes précédents. Lire également: paroles de malades.
Ce samedi 12 avril, des manifestations contre les franchises médicales, entrées en vigueur au 1er janvier, ont été organisées dans toute la France. En tête de ces protestations se trouvent des malades chroniques, séropositifs, diabétiques ou atteints de maladies orphelines. Ils refusent de devoir payer toujours plus. Mediapart en a rencontré plusieurs. Témoignages. Lire également: l'impasse des déremboursements.
La défiscalisation des cotisations sociales sur les heures supplémentaires devait relancer la croissance et augmenter le pouvoir d'achat. Moins d'un an après, la mesure est un échec. Outre son coût (4,1 milliards d'euros en 2008), Mediapart révèle une note du ministère du travail qui souligne l'importance de l'«effet d'aubaine» pour les entreprises et le détournement du dispositif. La France ne travaille pas plus pour autant.
Comme toujours, le diable se niche dans les détails. Salué par la plupart des partenaires sociaux (même si l'UPA, l'UNSA et FO y sont hostiles), le texte sur la représentativité et le financement des syndicats sur lequel ils ont arrêté, dans la nuit de jeudi à vendredi, « une position commune », révèle deux bombes cachées : une quasi-obligation d'adhérer à un syndicat et une mesure visant à supprimer toute référence à la durée légale du travail. Décryptage du texte.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.