Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
L'examen du projet de loi dit de « sécurisation de l'emploi » démarre ce mardi à l'Assemblée. Le texte, très contesté, provoque de multiples fractures à gauche, sur fond d'explosion du chômage et d'attentes sociales. Le Front de gauche promet de déposer plus d'un millier d'amendements.
Selon le député, ces « comités de vigilance » pourraient « faire le point sur la situation de l'extrême droite dans les départements » et « lancer des débats sur les sujets fondamentaux ».
La démission du ministre provoque un choc chez les socialistes. Beaucoup continuent à le soutenir, d'autres s'interrogent sur la piste d'un financement politique par les laboratoires pharmaceutiques.
Après quatre mois de soutien, discret mais tenace, le président de la République a fini par trancher. L'ouverture d'une information judiciaire pour blanchiment de fraude fiscale rendait intenable la position de Jérôme Cahuzac.
Syndicats et patronat sont parvenus à un accord, mercredi, sur les régimes de retraites complémentaires. Face à l'impasse financière, le choix est une légère hausse des cotisations mais surtout une désindexation des pensions sur l'inflation dès le 1er avril. Ce qui signifie une baisse du pouvoir d'achat pour 11 millions de retraités.
Jean-Jacques Urvoas, président de la commission des lois de l'Assemblée nationale, propose d'aller plus loin sur le droit de vote des étrangers ou la réforme du Conseil constitutionnel. Il juge « stupide » d'écarter l'hypothèse d'un référendum.
Quatre projets de loi pour réformer la Constitution seront présentés mercredi et un Congrès va être convoqué cet été. Des dispositions importantes passent à la trappe. Le non-cumul des mandats viendra plus tard. Le droit de vote des étrangers n'est pas évoqué.
Le député Olivier Dussopt (PS) a archivé les 670 mails et dizaines de courriers reçus au sujet du mariage pour tous. La plupart rédigés par des opposants. Peurs, fantasmes, homophobie, insultes, etc. : ces courriers que Mediapart a consultés témoignent de l'inquiétude ou de la rage d'une partie de la France.
Allocations familiales, plafonnement des indemnités chômage, suppression des majorations retraite… Depuis janvier, les propositions d'économies du président de la Cour des comptes, Didier Migaud, font grincer, à gauche et à droite. Elles sont une à une reprises par le gouvernement. Leur logique comptable est indéniable. Mais elles ne seraient pas forcément injustes.
L'Assemblée nationale a dit oui au mariage pour tous. L’UMP a massivement voté contre et s’est très peu abstenue. Vote massif en revanche à gauche pour le texte. Quatre socialistes et un Front de gauche ont voté contre. D’autres élus de gauche ont préféré sécher.
Dix jours durant, le mariage pour tous a uni le PS et la gauche. Mais de la réforme bancaire à celle du marché du travail, les sujets de clivage dans la majorité se multiplient, sur fond de plans sociaux, de rigueur et de croissance atone.
Le débat sur le mariage pour tous lui a donné une nouvelle dimension. À coups de discours enlevés et de sorties pugnaces face à l'opposition, la garde des Sceaux Christiane Taubira est devenue la nouvelle coqueluche de la majorité. Elle porte à bout de bras la première grande réforme du quinquennat Hollande.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.