Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
La majorité a voté mardi l'accord emploi, contesté par une partie de la gauche, qui dénonce une « casse sociale ». Au PS et chez les écolos, le climat politique troublé et les interrogations sur la ligne du gouvernement se sont invités dans les votes.
L’annonce par Jean-Luc Mélenchon d’une marche pour une VIe République divise au Front de gauche et chez les écologistes, tandis que l’aile gauche du PS se pose des questions : remaniement, référendum, VIe République... Le contexte de crise politique peut-il changer la donne à gauche ?
Depuis la mobilisation du 24 mars, le « Printemps français », frange radicale de la « Manif pour tous » de Frigide Barjot, mène des actions coup de poing. Ce fut le cas dimanche à Paris. Derrière ce mouvement, un ancien officier parachutiste, reconverti dans l’intelligence économique : Philippe Darantière.
La pression monte pour inciter l'Elysée à prendre des mesures de moralisation de la vie publique. L'exécutif y a travaillé tout le week-end. Certains plaident aussi pour un remaniement d’ampleur tandis que beaucoup jugent Moscovici « carbonisé ».
Jeudi soir, Jérôme Cahuzac a longuement appelé le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone. Objet de l'appel: annoncer à Bartolone qu'il compte bien retrouver son siège de député du Lot-et-Garonne, alors que son camp unanime rejette cette hypothèse.
Depuis mardi, à l’Élysée et dans les ministères, la stupéfaction a laissé place à l’effarement, voire à la panique. « La République vacille », constate Olivier Faure, proche de Jean-Marc Ayrault.
Derrière le mensonge d'un homme, une crise politique qui s'entrouvre. Derrière l’écœurement de ses anciens amis floués, une interrogation qui demeure : que savait le président ? Dans un contexte de rigueur et de recentrage idéologique du pouvoir, les socialistes sont sonnés par l’aveu de Cahuzac.
Après l’avoir beaucoup soutenu, les députés PS dénoncent les « mensonges » de Jérôme Cahuzac. Beaucoup jugent sa carrière politique terminée. La droite, elle, délaisse sa retenue des dernières semaines et raille la « République exemplaire » de François Hollande.
La proposition de loi de l'écologiste Esther Benbassa abrogeant le délit de racolage créé par Nicolas Sarkozy en 2003 a été votée jeudi au Sénat. Mais le clivage est clair entre partisans de l'abolition et tenants d'une vision plus libérale.
Matignon se dote d'un pôle communication. Jeudi, lors de son intervention télévisée, François Hollande n'avait même pas cité le nom de son premier ministre, effacé depuis des mois.
Les commentateurs n'en attendaient pas grand-chose. Or la prestation télévisée du chef de l'État, jeudi soir, relève de l'événement. François Hollande a tourné la page de la gauche – le mot n'a pas été prononcé – et de ses engagements emblématiques – réforme politique, réforme sociale, droit de vote des étrangers –, pour égrener sur un mode comptable un programme centriste d'adaptation à la crise.
Le PS a renoncé à modifier le mode de scrutin aux élections européennes, à rebours de ses votes passés et de ses engagements. Le retour à des listes nationales (et non plus régionales) est abandonné. C'est une façon d’amortir une possible déroute en 2014.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.