Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En plein débat sur le mariage pour tous, Jean-Marc Ayrault a sèchement recadré sa ministre de la famille au sujet de la PMA pour les couples de femme. Un sujet sur lequel le gouvernement joue la montre et envoie des signaux contradictoires depuis des mois. Certains députés parlent déjà d'un « enterrement ».
À cause d'un étrange carambolage, le débat sur les mères porteuses a enflammé mercredi la discussion sur le mariage pour tous. La droite s'en sert comme d'un épouvantail, les députés PS font le dos rond. En 2010, le débat avait été âpre au PS. Aujourd'hui silencieux, plusieurs ministres actuels étaient favorables à une « légalisation encadrée ».
Droite contre, gauche pour, à quelques nuances près. Mardi, c'était bloc contre bloc à l'Assemblée nationale pour le début de l'examen du projet de loi sur le mariage pour tous. Cette réforme est un soulagement pour bien des députés de gauche, soudain enthousiasmés par cet affrontement tout ce qu'il y a de plus classique avec la droite sur un sujet de société.
Les services de l'Assemblée ont rejeté ce week-end l'amendement déposé par quinze députés PS qui souhaitaient pousser le gouvernement à s'engager dès le vote du texte «mariage pour tous» sur la procréation médicale assistée (PMA) pour les couples de femmes.
Entre 120 000 et 400 000 personnes ont manifesté dimanche en faveur du mariage pour tous à Paris, mais aussi en réaction à la mobilisation massive des “anti”, le 13 janvier. Le débat débute ce mardi à l’Assemblée.
Alors que les pro-« mariage pour tous » descendent dans la rue aujourd'hui, deux ministres ont confirmé que les couples de femmes auront prochainement droit à la procréation médicalement assistée. Mais à l’Élysée, le chef de l’État et plusieurs de ses proches hésitent. Selon nos informations, le comité national d’éthique va demander des « états généraux » sur la question.
Les parlementaires français sont-ils correctement informés des développements de la guerre du Mali? François Hollande a promis d'informer le Parlement « autant que nécessaire ». Mais Ve République oblige, députés et sénateurs ne sont pas aux avant-postes.
La guerre menée au Mali par François Hollande est soutenue par la majorité d’Europe Ecologie-Les Verts. Et par ses ministres. « Je suis politiquement et moralement tout à fait à l'aise », assure le ministre du développement, Pascal Canfin. Mais si l’intervention devait durer, les militants écologistes, adversaires proclamés de la Françafrique et des bases militaires françaises à l’étranger, pourraient se désolidariser.
François Hollande avait promis d'obliger une entreprise qui veut fermer un site rentable à le céder. Mardi, le gouvernement a relancé le processus sous la pression de députés. Mais en réalité, Matignon et l'Élysée sont sceptiques. Rien ne dit que cette loi verra bien le jour.
Élus locaux, figures du FN et de l’UMP, intégristes, Français venus de toute la France en bus ou en train… Les différentes familles anti-mariage pour tous ont défilé ce dimanche. Mais le gouvernement ne compte pas revenir sur cette promesse de campagne. Récit (vidéo dans l'article).
But de la manœuvre : contraindre le gouvernement à s'engager officiellement à faire voter la PMA dans la loi famille qui sera présentée en mars au Conseil des ministres.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.