Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont manifesté ce mercredi 1er Mai. Syndicats, partis et manifestants réclament un « changement de cap ». À Paris, le cortège a parfois pris un tour anti-Hollande.
Après des mois de tergiversations et de bras de fer au sein de la majorité, les socialistes ont déposé mardi une proposition de loi permettant la reprise de sites rentables. Une promesse de François Hollande qu'il se décide à honorer avant le 1er Mai et la manifestation anti-austérité du 5 mai. Mais le texte est fortement édulcoré.
Trois semaines après son adoption au Sénat sous la bienveillance de Christiane Taubira, la loi portée par le Front de gauche pour amnistier « quelques dizaines » de syndicalistes subit un veto du gouvernement. Soudaine, la décision froisse le PCF et les écolos, mais aussi une partie du PS. Récit d’un suicide politique à gauche.
Avec le vote des députés mardi, la France devient le 14e pays du monde à ouvrir le mariage aux couples homosexuels. La fin d'un débat interminable qui a viré au psychodrame national. Une partie de la gauche pense déjà à la prochaine étape : la procréation médicale assistée (PMA) pour les femmes.
Ministres recadrés, vote bloqué au Sénat sur l’accord dit de sécurisation de l’emploi, programme de stabilité : le président de la République fait fi des critiques à gauche et continue de croire que sa rigueur économique est la seule politique possible.
L'Assemblée nationale a fini ce vendredi matin d'examiner le projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Le texte sera voté mardi 23 avril. La France va devenir le 14e pays du monde à ouvrir le mariage aux homosexuels. Récit d'une dernière séance marquée par un grave incident, sur fond de radicalisation des “anti”.
Dans son combat contre le mariage pour tous, la droite se livre à un jeu dangereux : utiliser la rue pour faire pression sur le gouvernement, condamner les débordements tout en les justifiant par l'inflexibilité du pouvoir. À la lumière des événements de mercredi soir, il n'y a qu'un seul gagnant : l'homophobie.
Continuer de dénoncer le projet de loi, accuser le gouvernement de manœuvres, tout en se démarquant d'un mouvement qui se radicalise dans la rue : l'UMP doit se livrer à un exercice d'équilibriste autour du projet de loi ouvrant le mariage aux couples de même sexe. Le texte, de retour ce mercredi à l'Assemblée, pourrait être voté mardi prochain.
Avec la publication du patrimoine des ministres et, bientôt, des parlementaires, la France redécouvre que son personnel politique est souvent aisé et peu issu des milieux populaires. Il est aussi de plus en plus éloigné de la réalité sociale.
Surprise : le mariage pour tous sera examiné en deuxième lecture par l'Assemblée nationale dès mercredi prochain. L'annonce a coupé l'herbe sous le pied des opposants, qui voulaient manifester le 26 mai. La droite éructe. Un “coup” politique de François Hollande, qui tente de trouver un peu de répit en plein ouragan Cahuzac.
Depuis la démission de Jérôme Cahuzac, le climat était polaire au sein du groupe majoritaire à l'Assemblée. Mais les aveux ont précipité un vif débat sur la « ligne » politique du gouvernement. L'obligation pour les élus de publier leur patrimoine a achevé de pourrir l'ambiance. Claude Bartolone, le président de l'Assemblée, mène la fronde.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.