Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Proche du PS mais aussi des valeurs de l'Église, le mouvement «Les Poissons Roses» a déposé en vue du congrès une contribution, notamment signée par Michel Rocard, franchement réactionnaire.
Le chef de l'État se donne jusqu’en 2014 pour « redresser » le pays. Au menu : un plan de rigueur de 30 milliards, mais aussi une réforme du marché du travail et de la protection sociale. Avec une mesure symbolique : la taxe à 75 % pour les très hauts revenus, « sans exception », mais édulcorée.
Sous le feu des critiques depuis quelques semaines, le premier ministre est tour à tour accusé d’autoritarisme et de manque d’autorité, d’être trop gentil voire incompétent. Bouclier de Hollande, il paie en réalité sa volonté de consensus sur tous les textes. Au risque d’affadir son message politique.
Le ministre des affaires européennes, Bernard Cazeneuve, a rencontré mercredi les députés socialistes. Sans convaincre les opposants au pacte budgétaire européen, il a contribué à faire baisser la tension dans le groupe, électrisé par les récentes mises en demeure de se plier à la discipline de vote.
Le président a fait, vendredi à Châlons-en-Champagne, une rentrée pour « fixer le cap » et multipliera les interventions en septembre. Face à un premier ministre qui peine à endosser son rôle, l'« hyperprésident » fait-il son retour ?
Mediapart s’est procuré la première mouture du projet de loi organique qui reprend le traité européen dit « Merkozy » et sera soumis début octobre au Parlement. Rédigé par Bercy, il propose un encadrement strict des finances de l’État et des collectivités locales.
À La Rochelle, les socialistes ont affiché leurs divisions sur le traité européen qui sera soumis au Parlement début octobre. L'aile gauche menace de ne pas le voter. Le premier ministre appelle à l'unité autour du président pour ne pas l'« affaiblir », tentant au passage de limiter la portée du texte.
Ambiance studieuse et presque inquiète à La Rochelle, pour l'université d'été du PS. Entre la polémique sur les Roms et les nuages économiques qui s'amoncellent, certains ont jugé l'été peu favorable. « Il y a des impatiences, elles sont légitimes », a admis, samedi, Jean-Marc Ayrault.
Paradoxe : avec deux ministres, dix-sept députés, douze sénateurs et de nombreux élus locaux, les écologistes n'ont jamais été institutionnellement aussi forts. Mais le nombre des adhérents est au plus bas, l'image du mouvement est brouillée à l'extérieur. Et les militants s'interrogent.
À la première des journées d'été d'Europe Ecologie-Les Verts, à Poitiers, les élus écologistes ont affiché leurs divergences sur le traité budgétaire européen.
Avant de partir en vacances, l’exécutif a tenté un premier bilan d’étape de la gauche au pouvoir en déroulant les promesses de campagne déjà tenues. Une opération de communication lancée après une session extraordinaire au Parlement peu convaincante et le report de plusieurs mesures emblématiques.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.