Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Les commissions des finances du Parlement ont donné mardi leur feu vert à la nomination de l'actuel patron de l'AMF, Jean-Pierre Jouyet, à la Caisse des dépôts. Mais à gauche, plusieurs voix s'élèvent contre la promotion de celui qui a aussi été ministre de Sarkozy.
La « grande conférence » doit lancer les réformes sociales du quinquennat. L'intention est louable mais l'opération est risquée : les acteurs sont « fébriles », et face aux urgences, le gouvernement ne peut se permettre de s'enliser dans de longues concertations qui ne débouchent sur rien.
Didier Lombard, ancien PDG de France Télécom, a été mis en examen pour « harcèlement moral » dans l'enquête sur les suicides qui ont endeuillé l'entreprise ces dernières années. Une première. « On franchit un pas important dans la direction d'un procès », se félicite Jean-Paul Teissonnière, l'avocat du syndicat Sud, à l'origine de la plainte.
Les députés UMP ont sorti l'artillerie lourde pour fustiger le discours de Jean-Marc Ayrault. Un discours qui a satisfait le PS et les écologistes, sans les enthousiasmer. Les députés Front de gauche dénoncent « la rigueur ».
Jean-Marc Ayrault n'a pas demandé au Sénat de vote de confiance sur son discours de politique générale. Le PS n'y a qu'une majorité relative. Ces prochains mois, le Sénat pourrait bien rendre compte, plus encore que l'Assemblée, des débats et divisions de la gauche.
L'audit des finances publiques fait apparaître une situation très dégradée. Selon la Cour des comptes, l'Etat, la sécurité sociale et les collectivités territoriales doivent trouver au moins 44 milliards d'euros d'ici fin 2013 pour ramener le déficit public à 3 %. Ces économies considérables, si elles sont mises en œuvre, auront forcément un impact lourd sur la croissance.
Le nombre de chômeurs sans activité depuis plus d'un an en France – près de 1,7 million en mai 2012 – n'a jamais été aussi élevé dans notre pays. Un « record historique », s'inquiète l'exécutif.
Laurent Fabius va à nouveau prononcer un discours de politique générale. Le 3 juillet, devant les sénateurs, le ministre des affaires étrangères sera en effet chargé, en tant que numéro deux du gouvernement, de lire aux sénateurs le discours de politique générale que le premier ministre, Jean-Marc Ayrault, lira en même temps devant les députés.
Officiellement, tous sont au service du nouveau président. A peine installés cette semaine à l'Assemblée nationale, les députés PS ont quand même discrètement commencé à se compter. Et le parti s'interroge sur sa place sous l'ère Hollande, à quatre mois de son prochain congrès.
Jeudi, la majorité présidentielle a désigné de nouvelles têtes d’affiche, ministres, présidents de l’Assemblée et du groupe socialiste. Au gouvernement, les quatre nouveaux, dans le respect de la parité, renforcent les radicaux de gauche et les proches de Ségolène Royal.
Tombeurs de ministres, figures du PS qui attendaient leur heure depuis des années, trentenaires socialistes, nouveaux députés écologistes au parcours parfois étonnant, jeunes pousses de l'UMP ou anciens élus qui font leur grand retour. Tour d'horizon des nouvelles têtes de l'Assemblée nationale, où le renouvellement est réel... mais limité.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.