Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le 1er mai a viré au bras de fer politique. Dans une ambiance très bon enfant, les syndicats ont beaucoup mobilisé à Paris et en province. Nicolas Sarkozy a quant à lui revendiqué 200 000 personnes pour sa fête du « vrai travail » au Trocadéro. Un chiffre gonflé.
Les syndicats et la gauche entre Denfert et Bastille, Nicolas Sarkozy place du Trocadéro, Marine Le Pen à Opéra : ce 1er Mai qui tombe entre les deux tours s'annonce très politique. Les syndicats ne craignent pas de débordements, mais s'attendent à une forte mobilisation et ont musclé leur service d'ordre.
L'Hôpital, 5 500 habitants près de la frontière allemande, s'est offert à Marine Le Pen avec près de 39 % des voix. Dans certains bureaux de cette ancienne ville minière, un électeur sur deux a voté FN.
En juin 2007, la France comptait 1 962 700 chômeurs dans cette catégorie. Leur nombre a donc augmenté de 900 000 sous le mandat de Nicolas Sarkozy, marqué par une grave crise financière et économique.
Le candidat socialiste multiplie les appels aux électeurs de Marine Le Pen. Son argument : une partie, issue des milieux populaires des zones périurbaines ou rurales, s’inquiète surtout de l’emploi et de la mondialisation financière et doit rejeter Sarkozy. Mais son équipe cafouille sur l’immigration et le droit de vote des étrangers. De nos envoyés spéciaux à Hirson (Aisne), Florange (Moselle) et Le Mée (Seine-et-Marne).
Marine Le Pen fait une percée en Moselle. Près de 25 % dans le département et près de 40 % dans le bassin houiller en déclin. A Florange, Gandrange ou Hayange, c'est un vote souvent populaire, motivé par la volonté de « changer de président » et de protester contre les galères du quotidien.
Romain Lecoustre, jeune inspecteur du travail qui s'était pendu en janvier à Arras, est bien mort à cause de son activité professionnelle, selon une commission administrative du ministère du travail.
Pourquoi Nicolas Sarkozy s’en prend-il ainsi aux syndicats et aux « corps intermédiaires » ? Le président sortant a-t-il vraiment un programme social ? Débat
Alors que François Hollande propose un petit coup de pouce dès cet été et une hausse modérée chaque année en fonction de la croissance, Jean-Luc Mélenchon promet un Smic à 1 700 euros brut dès mai 2012. Le salaire minimum est (re)devenu une ligne de clivage à gauche. Ce débat en préfigure beaucoup d'autres si François Hollande est élu président dans trois semaines.
C'est une des surprises de la fournée pascale de la Légion d'honneur, la dernière du quinquennat. Le ministre des affaires étrangères, Alain Juppé, a élevé Pierre Ménat, ancien ambassadeur de France à Tunis sous Ben Ali, au grade prestigieux d'officier. Il s'était illustré pour sa grande proximité avec le régime de l'ancien dictateur.
Une commission administrative du ministère du travail a admis ce jeudi le lien entre l’activité professionnelle et le suicide d’un de ses agents. Une première.
Retraite, chômage, dépendance, santé... En charge du pôle social dans l'équipe de François Hollande, la députée socialiste Marisol Touraine veut garantir des droits sociaux fondés sur la solidarité. « Nous ne ferons pas la même politique sociale que Nicolas Sarkozy », promet-elle, tout en insistant sur les contraintes financières.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.