Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
A quelques semaines de la présidentielle, le chef de l'Etat a annoncé plusieurs mesures, dont l'introduction d'une TVA sociale qu'il a longtemps rejetée. Au risque de l'impopularité et de l'inefficacité. D'autant que les plus importantes n'entreraient en vigueur... qu'après la présidentielle.
«Acheter français». «Produire français». Les candidats à la présidentielle entendent tous réindustrialiser la France. Mais il faudra bien plus que des cocoricos pour y parvenir.
Créée en 2008, la rupture conventionnelle connaît un succès fou. A ce jour, on ne dispose pourtant d'aucune étude officielle sur les raisons de ce succès par temps de crise. On ne sait pas davantage si elle participe à la hausse du chômage, qui a encore explosé en décembre 2011. Certitude : cette rupture nouvelle génération cache bien des dérives et des abus, souvent passés sous silence par les salariés... qui acceptent un deal pas toujours à leur avantage.
Le candidat socialiste a déroulé, pendant une heure et demie dimanche, les principaux axes de sa campagne, « le rêve français ». Il s'en est surtout pris au monde de la finance, son « véritable adversaire », annonçant une série de mesures comme l'encadrement des bonus dans les banques ou la création d'une agence européenne de notation. Son objectif : que les Français « vivent mieux en 2017 qu'en 2012 ».
« Les Français ne travaillent pas assez. » « Il faut supprimer les 35 heures. » « Il y a trop de charges en France. » « Il faut instaurer une TVA sociale comme en Allemagne. » A entendre la majorité, notre pays a besoin d'un grand ménage social. Mais ces arguments, serinés depuis une décennie, ne sont pas toujours pertinents.
En 2007, Nicolas Sarkozy avait en partie réussi à les séduire. Avant la présidentielle, l’UMP leur fait à nouveau les yeux doux. Il n’est pas le seul : la gauche tente de les reconquérir, le FN se cale sur leurs attentes et leurs frustrations. Eux, ce sont ces millions de Français « moyens » en plein doute, dont le vote ou l’abstention pourrait faire pencher la balance en avril prochain.
Pourquoi ouvriers et employés sont-ils tentés par le vote FN? La gauche doit-elle se résoudre à les ignorer? Tentatives de réponses du géographe Christophe Guilluy: il exhorte la gauche à prendre en compte ces millions de Français qui ne vivent pas dans les métropoles, ont le sentiment de subir la mondialisation et vivent une grave crise identitaire.
Montrés du doigt par le gouvernement, érigés en preneurs d'otages par les ministres, les 10.000 agents de sûreté aéroportuaire sont pourtant loin d'être des privilégiés, et leurs conditions de travail empirent. Les syndicats dénoncent l'hypocrisie de l'Etat, qui a sous-traité l'activité au privé en 1996.
A la tête de la CGT depuis 1999, Bernard Thibault souhaitait passer la main l'an prochain. Faute d'avoir fait émerger un successeur, il n'exclut plus de se représenter pour un cinquième mandat. Au grand dam de ceux qui décrivent une direction «usée» et isolée.
Les ministres des finances de la zone euro se réunissent ce mardi à Bruxelles pour préparer le sommet des 8 et 9 décembre. Sommet qui pourrait dessiner les contours d'une UE à deux vitesses: les pays notés «triple-A» s'engageraient à un contrôle très strict de leurs finances publiques. Une victoire de la rigueur pour Berlin, certes, sauf qu'à son tour, l'Allemagne est rattrapée par la défiance.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.