Né en 1980 à Périgueux (Dordogne). A Mediapart, j'ai suivi l'actualité économique et sociale, la révolution tunisienne, le quinquennat de François Hollande, raconté l'OPA d'Emmanuel Macron sur la présidence de la République, couvert le mandat Trump depuis les Etats-Unis.
Désormais responsable et animateur d'A l'air libre, l'émission en accès libre de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un réfugié politique tunisien a envoyé vendredi une plainte pour «abus d'autorité» et «mise en danger», visant explicitement l'ancienne ministre. Alors qu'elle était aux affaires étrangères, ses services avaient transmis la demande d'extradition de Faouzi Mahbouli, pourtant menacé dans son pays. C'était en décembre 2010, quelques jours avant le départ de la ministre pour ses vacances tunisiennes. MAM jure avoir appliqué une procédure «habituelle».
Etrange audience ce mardi au tribunal correctionnel de Paris. Un chômeur comparaissait pour «outrage à Pôle emploi». Une première. Le procureur n'a pas masqué son embarras et l'audience a viré au procès de... Pôle emploi !
Taxes, chômage, faillites en cascade, purges dans la fonction publique, paniques bancaires. Les Grecs subissent ébahis l'avalanche des mesures d'austérité. «Nous ne sommes pas des criminels», disent beaucoup. «Il y aura du sang, nous sommes en colère», préviennent d'autres. Récit de cette crise sans précédent telle que la vivent les Athéniens.
Et le gagnant est: Lucas Papadémos, ancien vice-président de la BCE. Malgré l'urgence et la perspective de faillite, il aura fallu quatre jours d'intenses négociations à Athènes pour nommer un nouveau premier ministre. Les Grecs, en colère ou résignés, n'attendent que des mesures d'austérité de ce gouvernement constitué sous l'œil vigilant de Bruxelles.
Très endettée, la Grèce subit depuis deux ans une politique d'austérité très violente, contrepartie des prêts consentis par l'Union européenne et le FMI pour son renflouement. L'économie a sombré dans la récession. Le chômage fait rage. La pauvreté gagne du terrain. Sans avenir, les jeunes Grecs s'exilent.
Professeur de science politique à Athènes, Georges Contogeorgis estime que l'annonce d'un référendum constitue un «chantage» et rend l'actuel premier ministre en grande partie responsable de l'impasse dans laquelle se trouve le pays.
Pour Gerassimos Moschonas, professeur d'analyse politique comparée à Athènes, l'annonce de Georges Papandréou a «au moins un mérite: clarifier le débat public». Pour lui, «la majorité des citoyens sont pour le maintien de la Grèce dans la zone euro».
Censé expliquer la crise de la dette aux Français, le président de la République a surtout fustigé les 35 heures, l'«assistanat», et loué sa réforme des retraites. Sans parler du chômage, du pouvoir d'achat. Le tout à coups de slogans, et d'affirmations parfois douteuses.
Chérèque craint que ces prêts ne s'accompagnent de «contreparties» substantielles. A commencer par une «ouverture supplémentaire du continent européen aux produits chinois»...
Salah Karker, le cofondateur du parti islamiste tunisien Ennahda, vient de se voir signifier la levée des deux arrêtés d'octobre 1993, en vertu desquels il était assigné en résidence surveillée en France depuis dix-huit ans. Mediapart l'avait rencontré très récemment.
Avant la réunion décisive de Bruxelles ce mercredi soir, les députés allemands ont approuvé une hausse sous condition des moyens du Fonds européen de sauvetage des Etats en difficulté. Angela Merkel a de nouveau martelé la demande allemande d'une maîtrise drastique des finances publiques en Europe.
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Ce 11 mai, la France entame son déconfinement. Le virus est toujours là, beaucoup reprennent le travail, les écoles ouvrent timidement, les difficultés sociales s'amoncellent. « A l'air libre », l'émission vidéo de Mediapart a besoin de vos témoignages. Racontez-nous votre quotidien!
Le coronavirus nous déboussole, nous saisit, nous terrifie, nous confine, change nos vies. Témoignez dans notre émission vidéo quotidienne « À l’air libre ».
Donald Trump vient de menacer de taxer les importations mexicaines d'ici le 10 juin « si le problème de l'immigration illégale n'est pas résolue ». Le président mexicain, Andrés Manuel López Obrador, a répondu avec ironie. Et en lui rappelant les règles élémentaires de la « non-violence » et de la diplomatie. Voici sa lettre, traduite en français.
Jeudi, Emmanuel Macron m'a sermonné. Publiquement, devant des centaines de journalistes et tous ses soutiens réunis. Il m’a donné du « cher ami », cette expression qui suggère la condescendance avec politesse. M’a reproché de « faire le lit du Front national ».
Le soir, il est rare que je rentre chez moi en tremblant. C'est pourtant arrivé mercredi soir. Je ne revenais pas d'un terrain de guerre. Je n'avais pas passé ma journée à parler à des rescapés de la tuerie de vendredi. Ce soir-là, je rentrais juste de l'Assemblée nationale.