Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le contrôle des sorties est de retour pour une partie des Français, y compris le week-end. Ces restrictions reposent la question d’un accès libre à la nature. Car côtoyer de près l’océan, la montagne ou les forêts, c’est aussi faire naître le désir d’en prendre soin.
L’article 18 de la loi confortant le respect des principes de la République, métamorphose de l'article 24 de la loi Sécurité globale, a été adopté par l’Assemblée nationale mercredi 10 février 2021. Généalogie de ce nouveau délit, qui reste problématique pour les défenseurs des libertés publiques.
Les députés ont voté les articles du projet de loi « séparatisme » qui facilitent les dissolutions d'associations et créent un « contrat d’engagement républicain ». Celles qui sollicitent l’argent public devront s’abstenir « de prosélytisme abusif ».
En légiférant sur l’instruction en famille et l’école hors contrat dans sa loi contre le séparatisme, le gouvernement ravive de profonds clivages politiques, à droite comme à gauche. Masquée par ces débats, une implacable segmentation du marché de l'éducation.
Le gouvernement a ouvert la boîte de Pandore du « séparatisme » à l’Assemblée nationale, la droite s’y engouffre, réaffirmant la dimension sécuritaire et identitaire d’un parti qui affiche son obsession pour les femmes voilées. La majorité parlementaire, elle, rame pour convaincre que son projet de loi n’est pas un texte qui stigmatise.
À l’occasion de la loi confortant le respect des principes de la République, l’examen en commission des articles sur la polygamie, les certificats de virginité ou le consentement dans le mariage révèle les ambiguïtés du texte. Les débats sont riches, mais le cadre piégé.
Poussée avec beaucoup d'ardeur par les acteurs politiques et sanitaires locaux, la vaccination semble depuis Nancy être le seul horizon pour ce territoire durement éprouvé par le Covid-19. La circulation du virus ne faiblit pas, alertent les médecins.
Les plans pour accélérer la transition écologique dans le bâtiment s’empilent ainsi que les milliards d’euros mis sur la table. Mais salariés et artisans sont-ils réellement formés pour rénover en masse, construire autrement et mieux ? La transformation écologique pourrait permettre de revaloriser des métiers déconsidérés et pallier la pénurie de main-d’œuvre. Certains acteurs tentent le coup.
L’intrusion violente de militants pro-Trump au Capitole a inspiré à certains élus LREM et RN une analogie avec les gilets jaunes. Les deux camps se sont attaqués mutuellement, la majorité en profitant aussi pour fustiger les Insoumis.
Les élus de la majorité préservent leur chef, Emmanuel Macron, mais pestent contre « le système français », accusé d’être un frein à l’efficacité de la campagne vaccinale.
Les lois marquées à droite s’enchaînent, au nom d'une demande de sécurité et d’autorité. Mais l’opinion publique n’évolue pas uniformément dans un sens conservateur. Les Français sont sans doute moins à droite que leurs élites.
Le dernier soubresaut marseillais pose un « gros problème de démocratie locale », estime le chercheur Nicolas Maisetti. Il interroge aussi l’échelon, la méthode et les ressources nécessaires pour changer le pouvoir.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.