Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Rites bouleversés, cérémonies funéraires chaotiques : la mémoire des morts du Covid a été célébrée dans l’intimité des familles, au gré des restrictions. Mais la question d’une commémoration collective se pose.
Dans le plus grand cimetière de France, les agents ont vu monter l’an dernier la vague de mortalité en Île-de-France. Aujourd’hui, ils composent avec les multiples restrictions sur les funérailles et leur propre protection.
Le divorce semble consommé entre les enseignants et le président de la République, alors même que ce dernier avait su rallier une partie de cet électorat en 2017. Essorés par la crise sanitaire, épuisés par des réformes menées à fond de train, les profs ne sont cependant pas entièrement rassurés par l’offre politique à gauche.
Dénonçant une « mascarade » démocratique, les parlementaires d’opposition ont refusé de participer au vote sur les nouvelles mesures sanitaires. Jean Castex a défendu le tempo choisi ainsi que la décision d’« accélérer » désormais « pour casser la spirale épidémique ».
Plus de cent personnes, dont des enfants, ont perdu la vie samedi 27 mars, lors des manifestations pro-démocratie en Birmanie, provoquant de nouvelles condamnations étrangères. Le régime garde cependant des alliés de poids.
Parce qu’il en travestit les principes, ignore leurs propositions ou les place en décalage avec la décision politique, l’exécutif abîme profondément les outils de démocratie participative. De quoi désespérer alors que la défiance vis-à-vis des élus et des institutions ronge notre pays.
Insoumis, écologistes, socialistes et communistes partiront sur la même liste dans les Hauts-de-France aux régionales. De son côté, l’association « 2022 ou jamais », qui vient d’être créée, veut organiser une votation citoyenne pour désigner un candidat commun à la présidentielle.
À un an de l’élection présidentielle, plusieurs figures de La République en marche s’interrogent sur l’éloignement du centre-gauche et sur le refus de faire une nouvelle fois barrage à l’extrême droite. « Il y a eu des blessures pour une partie de notre électorat », dit l’une d’entre elles.
Le contrôle des sorties est de retour pour une partie des Français, y compris le week-end. Ces restrictions reposent la question d’un accès libre à la nature. Car côtoyer de près l’océan, la montagne ou les forêts, c’est aussi faire naître le désir d’en prendre soin.
L’article 18 de la loi confortant le respect des principes de la République, métamorphose de l'article 24 de la loi Sécurité globale, a été adopté par l’Assemblée nationale mercredi 10 février 2021. Généalogie de ce nouveau délit, qui reste problématique pour les défenseurs des libertés publiques.
Les députés ont voté les articles du projet de loi « séparatisme » qui facilitent les dissolutions d'associations et créent un « contrat d’engagement républicain ». Celles qui sollicitent l’argent public devront s’abstenir « de prosélytisme abusif ».
En légiférant sur l’instruction en famille et l’école hors contrat dans sa loi contre le séparatisme, le gouvernement ravive de profonds clivages politiques, à droite comme à gauche. Masquée par ces débats, une implacable segmentation du marché de l'éducation.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.