Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un appel syndical à la grève, soutenu par les gilets jaunes et qui remet sur la table l’union des gauches… La mobilisation du mardi 5 février ouvre la porte à de nouvelles convergences dans le mouvement social, et met à jour les frilosités.
Alors que les forces de l’ordre ont éborgné dix-huit personnes depuis le début du mouvement des « gilets jaunes », Mediapart a retrouvé d'anciennes victimes qui racontent, avec le recul, comment ces tirs ont changé leur vie et comment les événements actuels font ressurgir ces épreuves passées qui ne les ont jamais quittés.
À Toulon, Ninef Radjah, simple passant, s’est retrouvé en pleine opération de maintien de l’ordre lors d’une manifestation des « gilets jaunes », sur le port le 12 janvier. Visé à la tête par les forces de l'ordre, il a perdu son œil gauche.
Faut-il sortir des ronds-points ? Comment survivre à l’engourdissement provoqué par le « grand débat » lancé par Emmanuel Macron ? Les « gilets jaunes » du Var tentent de jouer sur tous les fronts pour passer l’hiver, électrisés par les faits de violences policières à Toulon.
Les différents collectifs de soignants ainsi que des associations de patients en psychiatrie se sont rassemblés mardi 22 janvier à Paris. Depuis un an, le motif n’a pas varié : du personnel supplémentaire et du temps pour soigner au lieu de « contenir ». Une mission sur la psychiatrie démarrait le même jour à l’Assemblée nationale.
Mediapart a-t-il organisé une couverture biaisée du mouvement des gilets jaunes ? Avons-nous minimisé la présence de l’extrême droite, négligé ou sous-estimé la virulence anti-élites et anti-élus ? Retour et explications sur deux mois de travail, où nous avons d’abord voulu raconter l’inédit. Un inédit qui met à bas bon nombre de grilles de lecture classiques.
Lors des journées d’action des 8 et 15 décembre, la Direction générale de la santé a activé le dispositif SIVIC, normalement prévu pour les situations d’attentat afin d’assurer un suivi des victimes et aider à la recherche de personnes. Depuis mars 2018, ces données sont ouvertes aux agents du ministère de l’intérieur. « Le personnel de santé se transforme peu à peu en auxiliaire de police », dénonce l’Association des médecins urgentistes de France.
Le 5 janvier, à Toulon, le commandant Didier Andrieux a frappé plusieurs fois des manifestants, au mépris des règles de maintien de l’ordre selon de nouvelles vidéos obtenues par Mediapart. Ce qui remet en cause la version défendue par son avocat.
Chercheurs, professionnels de santé, syndicats, cheminotes et cheminots ont tiré maintes fois l’alarme, pour obliger l’entreprise à se regarder en face. La SNCF a encore connu en 2018 une série de suicides qui interrogent sur la profonde mutation que vit le groupe ferroviaire public. Pour nombre d’agents, il s’agit d’un changement à « marche forcée ».
Quelques heures après l’acte VIII, les femmes « gilets jaunes » ont à nouveau défilé, dimanche 6 janvier, un peu partout en France, pour protester contre les violences policières et marquer leur place dans le mouvement. Mais aussi car elles sont « des travailleuses, moins bien payées que les hommes ».
La seconde interpellation d’Éric Drouet suscite de vives réactions. Depuis le début du mouvement, le pouvoir a choisi de multiplier les interpellations et a demandé « la plus grande fermeté ». Les dossiers judiciaires sont pourtant parfois vides.
Dans un décret paru le 30 décembre 2018, les conditions du contrôle des chômeurs s’alourdissent encore. Emmanuel Macron, dans ses vœux, a rappelé aussi qu’il entendait modifier « en profondeur » les règles d’indemnisation des demandeurs d’emploi.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.