Diplômée de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail, je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, et responsable du pôle société.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Si, à Paris, les « gilets jaunes » se sont concentrés devant les sièges des grands médias nationaux, une mobilisation d’assez basse intensité s'est poursuivie un peu partout en France, notamment dans les villes moyennes. Le mouvement semble réserver ses forces pour janvier.
Le bureau du Conseil économique, social et environnemental a voté contre la diffusion d’une étude sur « Les temps de vie des femmes », pour cause de désaccords, notamment syndicaux, sur sa rédaction. Mediapart la publie en intégralité.
Les femmes qui travaillent souffrent davantage que les hommes de la pauvreté, comme le souligne un rapport d’Oxfam. L’ONG accuse aussi Emmanuel Macron de n’avoir pas tenu ses engagements sur l’égalité femmes-hommes.
Ford a refusé l’offre de reprise pour son site en Gironde. Le constructeur va lancer son plan social pour les 872 salariés. Bruno Le Maire, le ministre de l'économie, s'indigne mais ne dispose pas d'instruments de contrainte.
La journée de mobilisation des gilets jaunes à Paris a commencé dans le calme, pour s’achever par des échauffourées et des manifestants éparpillés dans la capitale. La détermination des gilets jaunes reste intacte.
Face à la radicalisation de certains « gilets jaunes », le gouvernement annonce un samedi de manifestations extrêmement violent et évoque même des morts à venir. Ce discours du pire, allié à des demi-mesures qui ne répondent pas à l’urgence sociale, attise plus la colère qu’il ne l’apaise.
Depuis trois semaines, les « gilets jaunes », mouvement né sur Facebook et boosté par la force de quelques vidéos virales, oscillent entre deux postures : le peuple, rien que le peuple, ou se doter de représentants, quitte à fâcher une partie du mouvement.
La mobilisation parisienne a tourné à la manifestation sauvage, se mêlant parfois au défilé syndical de la CGT. Mais elle fut surtout rejointe par des militants de tous horizons, errant rive droite, pour finir dans un nuage de lacrymogènes au centre de la capitale.
Après avoir remporté plusieurs batailles judiciaires, 183 femmes et hommes de ménage se voient contraints de rembourser près de 3 millions d’euros à la société Elior Services, à cause de l’effet conjugué d’une décision de la Cour de cassation, de la loi El Khomri et des ordonnances Pénicaud.
« Gilets jaunes », syndicats, mouvements antiracistes, étudiants, tous appellent à manifester samedi 1er décembre à Paris. Mais si cette journée les fait converger, les différentes composantes de ce mouvement social sont loin d’être d’accord.
Emmanuel Macron a tenté, mardi 27 novembre, de calmer les colères en proposant une modulation des taxes sur les carburants en cas de forte hausse du prix du pétrole. Il annonce également « une grande concertation de terrain », avec élus, associations et « gilets jaunes ». Sans convaincre personne.
Si la plupart des centrales syndicales se bouchent le nez à l’évocation des « gilets jaunes », localement, des militants franchissent le pas au nom de l’urgence sociale. La fracture reste néanmoins vive, à cause principalement des incidents racistes et de certaines revendications anti-impôts.
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.