Diplômé de l'IUT de Lannion, en Bretagne, j'ai été journaliste pigiste pendant dix ans. A l'étranger tout d'abord (en Asie centrale et en Ukraine pendant 4 ans), puis à Paris. Des collaborations tous azimuts jusqu'à Mediapart que j'ai rejoint pour de bon en mars 2015. Je suis en charge de l’Éducation nationale et de l'Enseignement supérieur, après un passage au service politique et cinq ans passés au sein du pôle social-travail. Je suis également déléguée du personnel et depuis 2021 déléguée syndicale CGT de Mediapart.
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Contestée en interne, violemment critiquée par les opposants au projet de loi toujours mobilisés, la stratégie de la CFDT sur la réforme des retraites est risquée. Frédéric Sève, chargé du dossier pour le syndicat, défend la négociation mordicus, « même quand le contexte n’est pas favorable ». Entretien.
Jeudi 16 janvier, la manifestation parisienne contre la réforme des retraites a moins mobilisé que la semaine précédente. Mais les opposants de la première heure sont rejoints par de nouveaux manifestants issus de l’université ou encore de l’éducation nationale. Le gouvernement, lui, ne cède rien.
La philosophie du projet de loi retraites, prévu le 24 janvier en conseil des ministres, reste inchangée : un alignement général sur un même régime, quitte à multiplier les perdants. Les femmes sont visées à plus d’un titre. Décryptage point par point.
La victoire revendiquée par Laurent Berger, à la tête de la CFDT, après le retrait de l’âge pivot du projet de loi sur les retraites crée des soubresauts chez certains adhérents. Une colère à bas bruit qui n’inquiète cependant pas la confédération.
Les 2 600 agents de la police technique et scientifique réclament depuis des années le même statut que leurs collègues, à savoir le droit de partir plus tôt à la retraite en raison de la pénibilité de leur métier. Avec la réforme, l’écart se creuse encore un peu plus.
Syndicats, « gilets jaunes », la mobilisation contre la réforme des retraites a pris différents visages samedi 11 janvier, à Nantes. Dans une ville plombée par un maintien de l’ordre omniprésent. « Le pouvoir n’écoute pas les gens, il veut passer en force », se plaignent les manifestants.
Le gouvernement peut toujours trouver un accord, aussi fragile soit-il avec la CFDT. Il n’effacera pas d’un coup de baguette magique le mouvement social, mené en premier lieu par les employés de la SNCF et de la RATP, accompagnés de près par le personnel de l’Éducation nationale.
Plus d’un mois de grève sans discontinuer, des concertations qui tournent en rond, un dédain affiché du pouvoir… Les grévistes de la RATP tirent la sonnette d’alarme : seuls, ils ne feront pas plier le gouvernement. Au passage, ces salariés qui se revendiquent « de la base » veulent un engagement beaucoup plus concret des organisations syndicales.
Les habitants des quartiers populaires vivent en moins bonne santé et moins longtemps. Une alimentation défaillante, des logements insalubres et des travaux pénibles s’y conjuguent avec un éloignement du soin et une discrimination médicale. Pour tenir, les solidarités et les projets alternatifs sont essentiels.
Atténuée fin décembre par le versement d’un 13e mois de salaire pour certains, la grève va commencer dès janvier à se faire sentir sur les fiches de paie. Reportage auprès des salariés les plus mobilisés, de la SNCF, de la RATP ou de l'Éducation nationale.
Les salariés de la grande raffinerie Total d’Île-de-France à Grandpuits ont voté la poursuite de la grève jusqu’au 6 janvier, veille des réunions prévues entre les syndicats et le gouvernement. Le ministre de l’intérieur se veut rassurant sur le risque de pénurie, alors que la CGT estime que plus aucun carburant ne sort de trois raffineries sur huit en France.
Après avoir soutenu pendant des mois le système par points, Laurent Berger appelle ses adhérents à manifester le 17 décembre contre les mesures d’économies contenues dans la réforme des retraites. La base de la CFDT, plutôt en phase avec sa tête de pont, se dit « soulagée » de prendre part à la mobilisation.
> Notre dossier. Retraites, la réforme point par point
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Pour comprendre la souffrance au travail, Marie Pezé a dû sortir de son "tiroir psychanalytique" ou "tiroir psychosomatique". Depuis, elle tente inlassablement d'élargir le spectre de tous ceux qui agissent pour rendre le travail plus humain. Et devinez-quoi, nous en faisons tous partie... Invitée du colloque Santé et travail organisé récemment au Sénat, le texte qui suit est de sa main.
Le préfet du Morbihan vient d'interdire la manifestation contre le racisme et la xénophobie, prévue samedi 19 décembre à Pontivy. Ce rassemblement est une réponse à une manifestation d'extrême-droite autorisée le lendemain des attentats qui a largement dégénéré. Ce deux poids deux mesures est incompréhensible.
Deux poids, deux mesures. La CGT Guadeloupe a organisé le mardi 3 novembre une marche de protestation sur l'île afin de dénoncer sa condamnation à 53 000 euros d'amende pour avoir écrit dans un tract que la famille Huyghues-Despointes « avait bâti sa fortune sur la traite négrière, l'économie de plantation et l'esclavage salarié ». Asphixiée financièrement, l'organisation syndicale craint de devoir cesser toute activité militante, faute de moyens.
Réunie en congrès, la Confédération européenne des syndicats (CES) a voté mercredi un motion d'urgence sur la crise des réfugiés, réclamant une politique d'asile proactive et la révision des accords de Dublin.
Les Echos l'ont dévoilé en exclusivité lundi 13 avril : selon un rapport commandé par le préfet de police de Paris, réalisé par des chercheurs de l'EHESS, de l'Insee et de Paris 1, c'est bien la police qui compte juste, lors des manifestations.