Journaliste scientifique, j'ai travaillé à Science et Vie, à L'Evénement du Jeudi, et au Nouvel Observateur (de 1990 à 2009). Je suis aussi auteur de plusieurs livres dont le dernier, Kaluchua, est paru au Seuil en 2010. Sur twitter: @MicheldePrac.
Les autorités ont martelé que l'accident de l'essai clinique de Rennes était imprévisible, alors qu'un expert de l'Agence du médicament avait alerté en interne sur les risques de la molécule BIA 10-2474 pour le cerveau. L'ANSM a négligé cette information cruciale et l'a niée dans ses discours officiels.
Une étude brésilienne montre un lien entre le Zika et une maladie auto-immune affectant le cerveau, l’encéphalomyélite aiguë disséminée, qui ressemble à la sclérose en plaques. « Ce que nous découvrons sur ce virus apparaît plus effrayant que ce que nous pensions », dit une responsable américaine.
L'essai clinique de Rennes, qui a entraîné la mort d'un volontaire sain et de lourdes séquelles chez quatre autres, était inutile et dangereux : il a été effectué sur une molécule sans intérêt thérapeutique démontré, avec un protocole n'offrant pas assez de sécurité aux volontaires.
Des zones d'ombre entourent encore l'essai clinique de Rennes, qui a tué un volontaire sain et provoqué des effets secondaires graves chez quatre autres. Mediapart révèle la chronologie accablante de l'accident, où les victimes ont été inutilement exposées. Premier article d'une enquête en deux volets.
La victoire du programme AlphaGo de Google au jeu de go suscite la crainte que la machine n'envoie Homo sapiens à la casse. Mais le triomphe de l'ordinateur est celui des avancées de la recherche en informatique et de logiciels écrits par des programmeurs en chair et en os.
Une équipe de Leipzig a réussi à décrypter le plus ancien ADN humain jamais séquencé. Il prouve que des Néandertaliens vivaient il y a 430 000 ans dans la Sima de los Huesos, la « Grotte des os », en Espagne.
Un programme créé par Google, AlphaGo, a remporté les deux premières manches d'un match contre le Coréen Lee Sedol, l'un des meilleurs joueurs en activité. Mais au-delà de la maîtrise du go, Google voit beaucoup plus grand.
Une série d'études confirment la toxicité du Zika pour le cerveau et renforcent la suspicion de lien entre le virus et la vague de microcéphalies au Brésil.
Un essai clinique mené à l’hôpital parisien de la Pitié-Salpêtrière, publié dans une grande revue, a été présenté comme une révolution pour les maladies auto-immunes, malgré de multiples irrégularités. Informées dès 2012, les autorités ont étouffé le scandale et encouragé le silence, illustrant l’opacité persistante du pouvoir hospitalo-universitaire.
La détection des ondes gravitationnelles par l'observatoire Ligo, annoncée le 11 février, ouvre une nouvelle fenêtre sur le cosmos. Elle va donner accès à toute une gamme de phénomènes astrophysiques encore largement inconnus, et cataclysmiques, des collisions d'étoiles à neutrons aux trous noirs et jusqu'aux traces du big bang, d'où est issu notre univers.
Les physiciens de l'observatoire Ligo, aux États-Unis, réunissant des participants de quinze pays et associés au laboratoire européen Virgo, viennent d'annoncer un résultat majeur, le plus important dans la discipline depuis le boson de Higgs : la découverte des ondes gravitationnelles, dont l'existence avait été prévue par Einstein il y a un siècle.
Les preuves s'accumulent de jour en jour pour montrer que la vague de malformations cérébrales observées au Brésil est causée par le virus Zika. Pour le docteur Adriana Melo, l'un des premiers médecins à avoir étudié ces cas, interrogée par Mediapart, il s'agit d'une pathologie inédite, jamais observée précédemment.
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Chez la plupart des mammifères, ainsi que chez nos plus proches parents primates, le bonobo et le chimpanzé, le mâle est équipé d'un petit os dans le pénis qui assure la bonne tenue de l'organe. Pourquoi le mâle humain n'a-t-il pas d'os pénien ?
Génétiquement, les chimpanzés ont un petit côté bonobo : 1% du génome du chimpanzé est constitué d’ADN de bonobo, selon une étude qui vient d’être publiée dans la revue Science.
Une nouvelle étude publiée le 26 octobre dans la revue Nature éclaire les débuts de l’épidémie de sida aux États-Unis et démonte le mythe d’un « patient zéro » qui aurait introduit le virus en Amérique du nord.
La biodiversité des forêts mondiales – la présence de nombreuses espèces d’arbres différentes – n’est pas seulement une richesse de la nature : c’est une richesse tout court, au sens économique.