Pascale Pascariello

Journaliste au pôle "Enquêtes" de Mediapart. 

Contacts

Twitter
@p_pascariello

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Le père de Cédric Chouviat: «J’ai demandé au ministre l’interdiction du plaquage au sol»

    Police

    La famille de Cédric Chouviat, décédé à la suite de son interpellation par des policiers, a été reçue mardi 14 janvier par Christophe Castaner. Le père de la victime, qui a demandé l’interdiction de la pratique contestée du plaquage au sol, n’a obtenu aucune réponse du ministre de l’intérieur.

  • «On a tué mon fils. Je pars au combat pour la vérité et la justice»

    France — Entretien

    « Que le ministre Christophe Castaner ne camoufle pas la vérité comme l’a fait la préfecture de police. » Christian Chouviat, le père de Cédric, livreur de 42 ans et père de cinq enfants, décédé par asphyxie lors de son interpellation, a accepté de témoigner. 

  • Violences policières: Cédric Chouviat est mort d’une asphyxie avec fracture du larynx

    France — Enquête

    Cédric Chouviat est mort d’une asphyxie avec fracture du larynx après avoir été violemment interpellé par quatre policiers le 3 janvier, selon une nouvelle vidéo que Mediapart s’est procurée. Une information judiciaire a été ouverte pour homicide involontaire.

  • Décès de Cédric Chouviat: des vidéos témoignent de la violence de l’interpellation policière

    France — Enquête

    Interpellé le 3 janvier, à Paris, lors d’un contrôle de police, Cédric Chouviat est décédé des suites d’un arrêt cardiaque. Sur des vidéos obtenues par Mediapart, on voit trois policiers plaquer au sol Cédric qui, sur le ventre et encore casqué, montre des signes d’épuisement. Ces images démentent la première version des forces de l’ordre, qui omet la violence de l’interpellation.

  • Le policier reconnaît un tir de LBD raté blessant un lycéen, le parquet le blanchit

    France — Enquête

    Lycéen de 17 ans, Achraf a reçu un tir de LBD dans la mâchoire le 4 décembre 2018, à Marseille. Identifié, le policier auteur du tir reconnaît l’avoir blessé accidentellement. Le parquet de Marseille a néanmoins classé sans suite. L’IGPN fait état de policiers exposés à des jets permanents de projectiles, ce que les enregistrements de vidéosurveillance démentent formellement.   

  • Main arrachée: malgré l’identification du policier, le parquet de Paris classe sans suite

    France — Enquête

    Le parquet de Paris a classé sans suite la plainte de Gabriel Pontonnier qui a eu la main arrachée par une grenade GLI-F4 en novembre 2018, à Paris, à la fin de l’acte II des « gilets jaunes ». Pourtant, à lire l’enquête de l’IGPN qui a identifié l’auteur du tir, un major des CRS, la grenade a été lancée sans les sommations réglementaires. Le commandement avait demandé « d’impacter très fort les manifestants ».

  • GLI-F4: jusqu’à l’épuisement des stocks, avec la bénédiction du Conseil d’Etat

    France

    Devant le Conseil d’État, les tentatives d’interdire la GLI-F4 ont été contrées par le ministère de l’intérieur, qui a annoncé son intention d’écouler ses stocks, en dépit des blessés graves. Les classements sans suite par le parquet sont nombreux, mais la jurisprudence peut permettre aux blessés d’obtenir une reconnaissance de la responsabilité de l’État devant les tribunaux administratifs. 

  • Jugée défectueuse, mais autorisée par Castaner: GLI-F4, la grenade de trop

    France

    Les grenades lacrymogènes explosives GLI-F4 présentent de graves défauts « identifiés mais non résolus ». Dans une note datée du 4 janvier 2018 obtenue par Mediapart, le fabricant Alsetex en a informé le ministère de l’intérieur. Ce dernier continue de les autoriser dans les opérations de maintien de l’ordre. Lors des mouvements des « gilets jaunes », cinq personnes ont eu la main arrachée par ces grenades.

  • Réforme des retraites: le directeur de la police nationale recadre les policiers contestataires

    France

    Dans une note du 2 décembre que Mediapart s’est procurée, le directeur général de la police nationale Éric Morvan rappelle aux policiers les règles qui encadrent le droit de manifester et auxquelles ils ont obligation de se soumettre. Une mise en garde perçue comme une menace par les syndicats alors que certains d'entre eux appellent leurs adhérents à rejoindre les rangs des manifestants.

  • Manuel, le «gilet jaune» éborgné samedi, porte plainte contre le préfet de police Lallement

    France

    Manuel, gilet jaune, a été éborgné samedi à Paris par un tir de grenade. Il a déposé plainte pour « violences volontaires ayant entraîné une mutilation par personne dépositaire de l’autorité publique ». Cette plainte vise également Didier Lallement. Manuel accepte de témoigner et explique pourquoi il refuse d’être entendu par l’IGPN.

  • «Gilets jaunes»: des policiers témoignent

    France

    Alors que le bilan des violences policières est dramatique, des policiers ont accepté de revenir pour Mediapart, sous couvert d'anonymat, sur les opérations auxquelles ils ont participé. L’un parle de « guérilla » et soutient qu'« on ne fait pas d’omelette sans casser des œufs », un autre estime avoir été « instrumentalisé », un troisième adhère au mouvement tandis qu'un dernier s’inquiète de sa suite.

  • Maria: «Les policiers m’ont enlevé ma vie»

    France — Entretien

    Rouée de coups de pied par des policiers, Maria, 19 ans, a eu le crâne fracturé et le cerveau atteint. Dix mois plus tard, à Marseille, elle reste sous surveillance médicale. Dans un entretien à Mediapart, elle revient sur les conséquences physiques et psychiques de ces violences et sur les suites judiciaires.

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

Pascale Pascariello (avatar)

Pascale Pascariello

Journaliste à Mediapart

1 Billets

0 Éditions

  • Un policier me met en joue avec son LBD

    Billet de blog

    Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.