Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Un compte-rendu rédigé par la police sur l’évacuation des écologistes pacifiques du pont de Sully, le 28 juin, à Paris, indique que le commandant des CRS chargé des opérations a lui-même perdu « connaissance par suffocation de gaz lacrymogène ». Plus de cinq litres de gaz avaient été aspergés en moins de 30 minutes.
Un nouvel élément discrédite l’enquête préliminaire menée par le parquet de Nice sur les violences policières à l’origine des blessures de la militante Geneviève Legay. Selon nos informations, le procureur de la République était présent au centre de supervision urbain, assistant à la charge de police qui a heurté violemment la septuagénaire.
Des taux de concentration au plomb 400 à 700 fois supérieurs au seuil autorisé ont été relevés sur les sols à l’intérieur et aux alentours de la cathédrale Notre-Dame, selon des documents confidentiels consultés par Mediapart. Ni l’agence régionale de santé ni la préfecture de police de Paris n’ont communiqué ces résultats aux riverains, minimisant les dangers encourus.
Le tribunal administratif de Toulouse a estimé que les conditions d’attribution d’un permis de recherche de tungstène à Couflens, au fin fond de l’Ariège, étaient irrégulières en raison du montage financier présenté.
Le numéro deux du parquet de Marseille se trouvait aux côtés des policiers lors des manifestations des « gilets jaunes » des samedi 1er et 8 décembre 2018. Cette présence, jugée inopportune par le ministère de la justice, a provoqué le dépaysement de l’enquête sur le décès de Zineb Redouane.
La charge au cours de laquelle Geneviève Legay a été blessée était « disproportionnée ». Ce constat est celui de gendarmes dans un rapport du 25 mars qui ont refusé de participer aux opérations le 23 mars à Nice. Mediapart publie des extraits de ce document, preuve de violences policières.
Une plainte a été déposée contre l’Institut national de la recherche agronomique (Inra) pour « homicide involontaire » et « mise en danger de la vie d’autrui » après le décès d’une ancienne salariée, Émilie, 33 ans, contaminée au cours d’une manipulation dans un laboratoire. De nombreux manquements en matière de sécurité ont été commis par l’Inra. Le ministère lance une enquête à l’échelle nationale.
Mardi 11 juin, le tribunal administratif de Toulouse a examiné les conditions d’attribution d’un permis de recherche de tungstène à Couflens, au fin fond de l’Ariège. Le rapporteur public s’est prononcé pour l’annulation, en raison du montage financier présenté. Mais rouvrir la mine serait surtout une catastrophe environnementale et de santé publique.
À la suite de la plainte déposée par la famille d’un patient décédé en mai 2018, le parquet de Paris vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour « homicide involontaire », « non-assistance à personne en danger » et « faux et usage de faux » visant l’hôpital européen Georges-Pompidou.
Un mineur de 14 ans blessé par un tir de LBD derrière la tête. Le procureur de la République de Marseille vient d’ouvrir une enquête préliminaire pour violences volontaires aggravées. Elle vient s’ajouter à celle déjà ouverte pour des violences policières commises le même jour sur Maria, jeune fille de 19 ans dont le crâne a été fracassé et le cerveau endommagé.
L’hôpital européen Georges-Pompidou est visé par une plainte pour « homicide involontaire », « non-assistance à personne en danger » et « faux et usage de faux ». L’établissement parisien a dissimulé les circonstances du décès d’un patient, dû à une prise en charge trop tardive. Après avoir reconnu les dysfonctionnements, l’AP-HP tente aujourd’hui de défendre une version contredite par les documents dont Mediapart publie des extraits.
Notre dossier : « gilets jaunes », l’enracinement dans la durée
Face à la répression des forces de l’ordre, ils ont fait le choix de s’engager bénévolement pour soigner les blessés. Certains étaient formés. D’autres ont appris sur le tas. Mais tous, en rejoignant les « street medics », ont changé le cours de leur vie. Alors que s’engage le « 28e acte », ils racontent leurs motivations, leurs parcours, leurs peurs.
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.