Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Auditionnés en octobre sur leurs conditions de travail, plusieurs membres de l’IHU dénoncent les pressions exercées par Didier Raoult et la falsification de résultats scientifiques pour démontrer l’efficacité de l’hydroxychloroquine. Mediapart a pu consulter un compte rendu de ces entretiens conduits, notamment, par l’Université d’Aix-Marseille, l’Inserm et l’AP-HM.
D’après nos informations, l’Agence nationale de sécurité du médicament a saisi le procureur de la République, considérant que l’institut a mené des études sans respecter la législation. Quant aux premières conclusions de l’enquête lancée par l’Assistance publique-Hôpitaux de Marseille à la suite de nos révélations sur l’expérimentation sauvage contre la tuberculose, elles confirment nos informations.
Depuis 2017, l’Institut hospitalo-universitaire de Marseille mène une expérimentation sauvage contre la tuberculose, provoquant chez plusieurs patients, dont un mineur, de graves complications. En 2019 et 2020, l’ANSM n’a pas autorisé cet essai irrégulier. « Ceci n’est pas admissible et les suites adéquates sont initiées », selon l’autorité du médicament.
Près de deux ans et demi après la mort de Steve Maia Caniço à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le préfet Claude d’Harcourt a été mis en examen pour homicide involontaire. Son directeur de cabinet et le commissaire chargé des opérations l’ont été avant lui.
Le parquet de Lyon vient de demander le renvoi devant le tribunal correctionnel du commissaire divisionnaire Rabah Souchi, chargé des opérations de maintien de l'ordre le 23 mars 2019 à Nice. Il doit répondre du délit de complicité de violences volontaires, ayant ordonné une charge « disproportionnée » blessant grièvement la militante pacifiste.
Pour répondre aux revendications des syndicats de police, le projet de loi « responsabilité pénale et sécurité intérieure » crée une nouvelle infraction protégeant certaines professions et aggravant les peines encourues.
Dans un exercice mêlant autosatisfaction et soutien ardent aux forces de l’ordre, le président de la République a promis des décisions « radicales » dont la teneur concrète se fait attendre.
Avant qu’Éric Steiger ne soit promu à la tête de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie, son épouse avait alerté la ministre sur les violences dont elle faisait l’objet. Elle n’a jamais reçu de réponse à son courrier, que nous publions en intégralité.
Promu numéro un de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie, le colonel Éric Steiger a demandé à être relevé de ses fonctions à la suite de la révélation par Mediapart de sa condamnation pour violences conjugales.
Le colonel Éric Steiger a été condamné, le 28 mai, pour violences physiques et psychologiques commises sur son épouse. Le 8 juillet, il a été promu numéro un de la gendarmerie en Nouvelle-Calédonie.
L’annonce de l’enquête judiciaire pour « blanchiment » et « association de malfaiteurs » visant le groupe Fnac-Darty a été vécue comme un véritable soulagement pour plusieurs salariés. Témoins de transactions frauduleuses en argent liquide, ils ont vu, pour diverses raisons, leur carrière s’interrompre au sein du groupe. Ils témoignent auprès de Mediapart.
La clé d’étranglement a été officiellement interdite le 30 juillet. Mais une pratique similaire, la « prise arrière », conseillée depuis juin 2020 , n’a pas fait l’objet, à ce jour, d’interdiction.
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.