Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Près de deux ans après la mort de Steve Maia Caniço à la suite d’une intervention de police au bord de la Loire, le commissaire Grégoire Chassaing, qui en avait la charge, a été affecté au poste de numéro deux de la sécurité publique à Clermont-Ferrand. L’instruction pour homicide involontaire est toujours en cours.
Alors que le verdict prononcé en appel par la cour d’assises de Paris, le 18 avril, a suscité des réactions outragées, Mediapart révèle qu’en garde à vue, les policiers ont tronqué des pans entiers des propos de prévenus et ont fait pression pour que soient mis en cause des jeunes du quartier.
Foued, 22 ans, a passé plus de quatre ans en prison. La cour d’assises des mineurs de Paris l’a acquitté le 18 avril, l’innocentant de toute participation aux violences commises à l’encontre des policiers, le 8 octobre 2016, à Viry-Châtillon. En liberté depuis deux jours, il raconte à Mediapart ce qu’il a vécu.
Après Notre-Dame, la tour Eiffel. Le monument parisien, qui est le plus visité au monde, est pollué au plomb dans des proportions qui inquiètent, selon plusieurs documents réunis par Mediapart. Depuis 2009, des rapports d’inspection alertent sur les risques pour les salariés et le public.
Lors d’un contrôle d’identité à Bobigny, des policiers ont fait usage de pistolets à impulsion électrique sans raison apparente. Des vidéos révèlent la violence de leur intervention et mettent en lumière les incohérences du procès-verbal. Le parquet de Bobigny a ouvert une enquête préliminaire, confiée à l’IGPN.
Faute d’avoir pu identifier les policiers qui ont fracassé le crâne d’une jeune femme de 19 ans, en décembre 2018, le juge d’instruction a dû rendre un non-lieu. L’avocat de Maria demande la réouverture de l’enquête, à la faveur d’un nouveau témoignage.
Les hôpitaux français n'ont pas été en mesure d'accueillir tous les malades graves du Covid-19. La consigne étant de maintenir autant que possible les malades chez eux, certains sont morts faute de prise en charge. Combien ? Face au silence statistique, Mediapart a enquêté et eu accès à des retranscriptions qui montrent que le Samu a opéré un tri drastique. Au nom de familles de victimes, une plainte a été déposée pour « délaissement ayant provoqué la mort ».
En marge d’une manifestation des « gilets jaunes » à Marseille, des policiers avaient fracassé le crâne de Maria∗, 19 ans, lui blessant gravement le cerveau. Alors que notre enquête avait révélé la partialité de l’IGPN, le réquisitoire du procureur conclut au non-lieu, aucun des agresseurs n’ayant été retrouvé.
Le parquet de Paris a décidé de poursuivre un fonctionnaire de la BAC qui, lors d’une interpellation, avait tiré deux balles vers une voiture occupée par six jeunes, frôlant la tête du conducteur. Il n’a jamais été suspendu.
Enveloppes de cash, œuvres d’art et comptes offshore : une enquête judiciaire a mis au jour un vaste système de blanchiment présumé entre la France et la Chine. Le consultant télé Driss Aït Youssef, expert auprès du ministère de l’intérieur, a été mis en examen dans ce dossier en compagnie du petit-fils de Charles Pasqua.
Alors que Gérald Darmanin doit être auditionné lundi à l’Assemblée nationale sur l’action des forces de l’ordre, Mediapart publie une nouvelle vidéo témoignant d’une action incompréhensible. Six jeunes, n’ayant commis aucun délit, sont violemment interpellés par des policiers agissant en toute illégalité. L’un des agents tire deux fois, sans sommation, vers la tête du conducteur. La préfecture de police de Paris n’a pas suspendu ce policier affirmant que la justice avait conclu à la légitime défense. Ce qui est faux.
Mandatés par le conseil des droits de l’homme, ces experts interpellent le gouvernement français sur un texte qui pourrait « porter préjudice à l’État de droit ». À Mediapart, un ancien rapporteur spécial des Nations unies, Michel Forst, confie que cette proposition de loi vient « aggraver le dispositif de répression policière ».
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.