Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
En milieu rural ou agricole, à l’abri des regards, des travailleurs saisonniers marocains sont exploités. Quatre bûcherons, payés moins de cent euros par mois pour un plein-temps, ont obtenu justice jeudi devant les prud’hommes à Châteauroux. À Arles, des ouvriers s’apprêtent aussi à poursuivre leurs employeurs.
Dans une note interne, que Mediapart a pu se procurer, le chef d’établissement de la maison d’arrêt de Montbéliard rend obligatoire le retrait du voile lors des contrôles d’identité aux parloirs. Une consigne contraire à la réglementation en vigueur. L’Observatoire international des prisons annonce vouloir saisir le tribunal administratif.
Le 15 juillet dernier, à Lyon, Joachim D., 17 ans, a été mutilé par un tir policier. Le parquet de Lyon a ouvert une enquête préliminaire et saisi l’IGPN, la police des polices. Deux autres plaintes ont été déposées pour des faits de violences policières commis le même soir.
Khélifa M. raconte comment le 1er mai, au Jardin des plantes à Paris, Alexandre Benalla et Vincent Crase l’ont violemment interpellé. À la suite de la diffusion de ces vidéos par Mediapart, le parquet de Paris a élargi l’enquête à ces nouveaux faits. Auditionné dans le cadre de l'enquête, Khélifa M. annonce vouloir déposer plainte.
Plusieurs hauts fonctionnaires jugent « légitimes » les violences commises le 1er mai dernier par l’ex-collaborateur d’Emmanuel Macron et justifient ainsi l’absence de procédure à son encontre. À leurs yeux, le seul problème, c’est qu’il n’était ni policier ni gendarme.
Mediapart a recueilli plusieurs témoignages ainsi qu’un enregistrement révélant comment ArcelorMittal incite des salariés victimes d’accident à reprendre le travail au plus vite. L’objectif de la multinationale est de réduire ses cotisations auprès de l’Urssaf, et d’améliorer ses résultats en matière de sécurité.
Alexandre Benalla n’était pas le seul pivot de l’équipe de sécurité d’Emmanuel Macron. Mediapart reconstitue le réseau informel de ces conseillers de l’ombre du président, et révèle l’existence d’un autre de ses membres, Alexandre Carayon, placé au renseignement et à la lutte contre le terrorisme. Des « copinages malsains » au cœur de l’Élysée.
Alexandre Benalla a bien procédé à des interpellations lors de la manifestation du 1er mai, contrairement à ce qu’il déclare. Deux nouvelles vidéos que diffuse Mediapart révèlent comment, avec Vincent Crase, employé de LREM, il participe au maintien de l’ordre de façon musclée.
Alexandre Benalla a pris part aux opérations de maintien de l’ordre de la journée du 1er mai, avant les événements survenus sur la place de la Contrescarpe, selon une vidéo publiée vendredi 27 juillet par Libération. Le rapport d’enquête de l’IGPN, rendu public au même moment, cherche encore une fois à circonscrire l’affaire à de simples dysfonctionnements internes à la préfecture de police.
Les grévistes sont dans le collimateur de la SNCF. Des procédures disciplinaires ont été déclenchées contre plusieurs cheminots, à Paris, Lille, Nîmes et Rennes. Les cheminots visés ont tous participé au mouvement de grève et ont des mandats syndicaux.
Selon les documents obtenus par Mediapart, plusieurs comptes Twitter soutiens de LREM ont diffusé, jeudi 19 juillet, les images de la vidéosurveillance de la place de la Contrescarpe, avant de les effacer. Alexandre Benalla a reconnu les avoir transmises à l’Élysée peu après les révélations du Monde. Vendredi 27 juillet, le parquet a élargi l'enquête à d'éventuels faits de « recel de détournements d'images issues d'un système de vidéoprotection ».
Emmanuel Macron a juré mardi soir être le « seul responsable » de l’affaire Benalla. « Qu’ils viennent me chercher », a-t-il lancé. À l’Assemblée, les députés d’opposition n’ont pas été convaincus par l’audition d’un des principaux collaborateurs du président et réclament celle du secrétaire général de l’Élysée, Alexis Kohler. Au Sénat, les syndicats de policiers ont dénoncé le rôle d’Alexandre Benalla, qui « faisait régner la terreur ».
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.