Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Des policiers racistes se sont livrés à des actes de maltraitance pendant plus de deux ans dans les geôles du tribunal de grande instance de Paris, ainsi que l’a révélé StreetPress, sans que leurs supérieurs, pourtant alertés, n’y mettent fin. Mediapart a pu avoir accès à l’enquête administrative rendue en janvier, dans laquelle l’IGPN s’efforce de minimiser les faits, pourtant accablants, et épargne la hiérarchie policière.
Neuf personnes, quatre policiers et cinq étrangers sans papiers en instance d’expulsion, ont été à ce jour testées positives dans le centre de rétention du Mesnil-Amelot. Ce 14 août, l’Agence régionale de santé se rend sur le site pour une nouvelle campagne de dépistage, à l’issue de laquelle le centre pourrait être fermé temporairement.
Les derniers éléments de l’enquête sur la mort de Cédric Chouviat, consultés par Mediapart et Libération, révèlent la responsabilité des quatre policiers, mais aussi celle de leurs collègues et de leur hiérarchie après l’interpellation.
Dans le cinquième et dernier épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que derrière l’incroyable proximité entre le maître espion Bernard Squarcini et le sulfureux intermédiaire Alexandre Djouhri se cachent des liens d’intérêts multiples. Afrique du Nord, Gabon, France, Russie… Leur terrain de jeu est vaste comme le monde.
Dans le quatrième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart lève le voile sur les liens entre l’ancien chef des services secrets intérieurs, Bernard Squarcini, et l’homme d’affaires corse Michel Tomi, surnommé le « parrain des parrains ». Et sur la manière dont le premier intercède en faveur du second…
Emmanuel Blanchard explique combien la focalisation des forces de l’ordre sur des profil ethno-raciaux plonge dans le passé colonial français. Mais pas seulement.
Dans le troisième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment Bernard Squarcini, l’ancien chef des services secrets, a utilisé un commandant en fonction à la DCRI pour obtenir des informations compromettantes sur Jérôme Cahuzac. Avant d’en faire profiter directement l’ex-président Nicolas Sarkozy.
Dans ce deuxième épisode de notre série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle comment l’ancien chef des services secrets intérieurs a utilisé la police et les renseignements au profit de LVMH. Armes, passeports, notes confidentielles de l’Élysée, enquête fiscale, procédure judiciaire... C’est toute la machine d’État qui est mobilisée à des fins privées.
Dans le premier épisode de sa série « Le Squale, opérations secrètes », Mediapart révèle que la présidence de LVMH a directement demandé à pouvoir « infiltrer » le journal indépendant Fakir afin de l’espionner en temps réel. L’opération a été pilotée par Bernard Squarcini, qui ne souhaite pas faire de commentaire. Le groupe LVMH non plus.
Trois CRS ont été condamnés en appel à des peines de prison, dont deux ans ferme pour l’un d’entre eux. Comme nous l’avions révélé, au cours d’un contrôle, le 12 avril dernier, ils avaient emmené un réfugié afghan dans un terrain vague, près de Marseille, et l’avaient tabassé alors qu’il était menotté, avant de l’abandonner sur place.
Lors d’une conférence de presse organisée au lendemain des révélations de Mediapart et du Monde, la famille de Cédric Chouviat a interpellé Emmanuel Macron. Pourquoi les policiers ne sont-ils pas suspendus ? Pourquoi la clef d’étranglement est-elle toujours autorisée ? Pourquoi un tel silence des autorités ? Les interrogations sont nombreuses.
Menotté et plaqué au sol sur le ventre par au moins trois policiers, Cédric Chouviat, 42 ans, avait crié à sept reprises « j’étouffe » avant de succomber, selon les derniers éléments de l’enquête auxquels nous avons eu accès.
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Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.