Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Accusé à tort d’avoir grièvement blessé des policiers en 2016 sur la base de faux procès-verbaux rédigés par les enquêteurs, Dylan a fait 18 mois de détention pour rien. Acquitté définitivement en avril 2021, il a porté plainte contre les policiers chargés de l’enquête. L’un d’entre eux le met désormais en cause pour des menaces.
En hommage à Boubacar, 31 ans et Fadjigui, 25 ans, deux frères tués par un policier lors d’un contrôle le 24 avril, une marche a été organisée mercredi 4 mai par la famille, dans le quartier de Belleville à Paris, où ils vivaient. Plusieurs centaines d’habitants étaient présents pour se recueillir et condamner ces nouvelles violences policières.
À l’appel de trois organisations syndicales, environ trois cents fonctionnaires se sont rassemblés lundi place Saint-Michel, à Paris. Ils protestaient contre la mise en examen d’un de leurs collègues, qui a tué deux occupants d’une voiture sur le Pont-Neuf, le 24 avril.
Le syndicat Alliance appelle les policiers à se rassembler, lundi prochain, pour protester contre la mise en examen pour meurtre d’un gardien de la paix. Dimanche dernier, à Paris, ce fonctionnaire a tiré au fusil d’assaut sur une voiture. Deux occupants ont été tués, le troisième blessé.
À l’issue de son inspection au sein de l’IHU dirigé par Didier Raoult, l’Agence nationale de sécurité du médicament a saisi la justice pour de « graves manquements et non-conformités à la réglementation des recherches impliquant la personne humaine » et pour la falsification de documents, confirmant au passage nos informations.
Sans illusions sur un deuxième quinquennat Macron, Michel Zecler, Doria Chouviat, Assa Traoré, Jérôme Rodrigues, Antoine Boudinet et Amal Bentounsi n’iront pas tous voter pour lui. Mais ils s’opposent résolument à Marine Le Pen.
Contrairement à 2017, aucun syndicat de policiers n’appelle à battre Marine Le Pen dans les urnes. Dans son programme, la candidate d’extrême droite reprend à son compte les exigences d’une profession qui lui est réputée favorable.
Avec 7 % des suffrages exprimés, le candidat d’extrême droite Éric Zemmour termine en quatrième position, loin derrière le duo Macron-Le Pen. Un échec patent pour l’ancien chroniqueur de CNews qui représente néanmoins une réserve de voix potentielle pour Marine Le Pen.
Malgré une campagne laborieuse, axée sur la haine de l’étranger et de l’islam, Éric Zemmour reste le candidat que bon nombre de personnes souhaiteraient voir accéder au pouvoir. Derrière leur « fascination » pour l’ancien polémiste d’extrême droite, certains de ses électeurs racontent à Mediapart ce qui détermine leur vote.
Le policier auteur du tir qui a tué Jean-Paul Benjamin, le 26 mars à Aulnay-sous-Bois, a été mis en examen pour « violences volontaires ayant entraîné la mort sans intention de la donner ». Une marche blanche est organisée samedi en hommage à la victime.
Les premiers éléments de l’enquête sur le décès de Jean-Paul, à la suite de son interpellation par la police, le 26 mars, à Aulnay-sous-Bois, mettent à mal la thèse de la légitime défense des forces de l’ordre. La famille de la victime ainsi que sa conjointe ont porté plainte contre les policiers.
Le candidat de Reconquête ! a réuni dimanche plusieurs dizaines de milliers de personnes face à la tour Eiffel. Dans la foule, une copie rajeunie et radicalisée du bocal sociologique qui était venu applaudir, au même endroit, François Fillon en 2017.
Tous ses billets de blogs
Le Club de Mediapart
Participez au débat
Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.
Lors d’un reportage sur les violences policières à Grenoble, un policier a perdu son sang-froid et m’a mise en joue ainsi que deux confrères, avec son lanceur de balle de défense (LBD). La scène a été enregistrée.