Romaric Godin

Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Vous trouverez ici ma déclaration d'intérêts.
Voir ses activités dans le clubSes Derniers articles
-
Merkel tentée par une plus forte intégration européenne
6 septembre 2016, la chancelière Angela Merkel au Bundestag, Berlin. © Stefanie Loos / Reuters
En affirmant que l'Europe ne peut plus compter sur les États-Unis comme auparavant, Angela Merkel prend acte de la nouvelle politique de Donald Trump et prépare son opinion à une politique plus européenne, notamment dans le domaine de la défense et sur la réforme de la zone euro.
-
A quoi servira la «flat tax» de Macron sur les revenus du capital?
Taux d'investissement productif en France, Allemagne et zone euro © Eurostat
Pour faire repartir l’économie, Emmanuel Macron entend relancer l’investissement productif en introduisant un impôt à taux unique sur le capital de 30 %. Une solution qui va satisfaire les grands investisseurs et les marchés financiers, mais qui pourrait bien manquer sa cible principale.
-
Kaushik Basu: «Pour sauver la mondialisation, il faut passer du partage de la pauvreté à celui des profits»
Kaushik Basu, ancien économiste en chef de la Banque mondiale de 2012 à 2016, est un critique de l’économie libérale classique. De passage à Paris, il donne sa vision de l’économie, de la nécessité de la coopération et de l’importance de changer de logique pour la mondialisation.
-
Réforme de la zone euro: le risque du retour à «Merkozy»
Bruno Le Maire a confirmé, lors de son premier voyage à Berlin, ce lundi 22 mai, sa proximité de vue avec Wolfgang Schäuble. D’ores et déjà, la France semble accepter de donner la priorité à la logique économique actuelle de la zone euro, faite de consolidation budgétaire et de dévaluations compétitives.
-
Le gouvernement se rallie à une politique économique de droite
Gérald Darmanin et Bruno Le Maire lors du premier conseil des minsitres le 18 mai © Reuters
Moins d’une semaine après son investiture, l’équation économique tenue par Emmanuel Macron s’est déjà sérieusement simplifiée. En nommant deux ministres de droite à Bercy, le nouveau président de la République opte pour un programme classique de droite, fait de réformes structurelles et d’austérité budgétaire.
-
Le soutien de l'Allemagne, indispensable au projet Macron
Emmanuel Macron a commencé à discuter de la réforme de la zone euro avec la chancelière Angela Merkel. Mais l’enjeu de cette évolution n’est pas seulement la survie de la zone euro à moyen terme, c’est aussi le succès de la politique économique « équilibrée » du nouveau président français.
-
Thomas Porcher: «Les réformes de Macron menacent de faire entrer la France dans un jeu mortifère»
Emmanuel Macron au Louvre, dimanche 7 mai © Reuters
L’économiste Thomas Porcher, coauteur d’un ouvrage critique sur le programme d’Emmanuel Macron, revient sur la logique de la politique économique du nouveau président. Selon lui, cette politique est inadaptée aux défis de l’économie française.
-
Zone euro: le chômage «caché», un défi pour la BCE
La BCE s’est interrogée sur les raisons de la faible croissance salariale en zone euro. Pour elle, le marché de l’emploi est plus préoccupant que ce que les chiffres du chômage laissent penser, notamment en raison du sous-emploi.
-
La «magie» des réformes structurelles peut-elle fonctionner?
Emmanuel Macron a placé au cœur de son programme les « réformes » de structure de l'économie française. C’est par elles que tous les maux de la France doivent s’apaiser. Mais cette politique est-elle vraiment adaptée à la situation économique française ?
-
Avec la «monnaie commune», le FN en pleine confusion
Marine Le Pen ne veut plus effrayer avec une éventuelle sortie de l'euro et reprend à présent, avec son nouvel allié Nicolas Dupont-Aignan, une évolution vers une « monnaie commune » qu'elle identifie à l'ancienne « ECU ». Cette confusion cache des idées fondamentalement floues et imprécises qui visent à satisfaire les exigences contradictoires de l'électorat frontiste.