Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Michel Onfray se revendique de Pierre-Joseph Proudhon pour ses combats politiques. Mais quelle est la valeur de cette revendication ? Et comment alors comprendre le rapprochement avec la droite souverainiste ? Tentatives de réponse.
Le gouvernement envisage de payer une partie des salaires des entreprises. Une décision qui prouve la faiblesse de ses politiques précédentes, mais qui n’appellera aucune contrepartie réelle.
Plusieurs entreprises utilisent les ordonnances de 2017 pour instituer un chantage à l’emploi : baisser les salaires ou accepter les licenciements. Le gouvernement s’en défend, mais c’est là la pierre angulaire de sa politique économique. Et c’est une logique dangereuse.
L’Insee publie une étude sur les plus hauts salaires en 2017. Les 0,1 % les mieux payés captent la plus grande part de la masse salariale depuis un demi-siècle. Ceux qui en profitent sont des hommes, parisiens et âgés.
Les chiffres d’avril sont cataclysmiques : 209 000 personnes de plus se sont inscrites à Pôle emploi en un mois, et le chômage n'a jamais été aussi haut en France. Désormais, le risque est que les destructions d’emplois conduisent à une crise durable.
Le déconfinement a naturellement engendré une amélioration de la conjoncture en France. Mais le retour à la normale n’est pas à l’ordre du jour et, désormais, le risque est que les destructions d’emplois attendues conduisent à une crise durable.
En décidant de poursuivre l’amortissement de la dette sociale (Sécurité sociale, chômage, vieillesse), le gouvernement choisit la pire des solutions et prépare une inévitable austérité dans ce secteur.
Quels seront les débouchés politiques de la crise sanitaire et du cortège de désastres sociaux à venir ? Entre restauration néolibérale, fuites en avant autoritaires et tentatives écosocialistes, exploration détaillée des futurs possibles de notre destin collectif.
La crise économique qui s’ouvre après la crise sanitaire a un potentiel dévastateur en frappant notamment les services et en redéfinissant de nouvelles règles de fonctionnement du capitalisme. Le coût social s’annonce très élevé.
Des entrepreneurs impliqués dans des projets de la communauté d’agglomération de Montargis entretiennent des relations d’affaires avec son président, Frank Supplisson. Deuxième volet de notre enquête sur l’ancien directeur de cabinet de Christine Lagarde reconverti dans le privé.
Emmanuel Macron se montre déjà incapable de respecter sa promesse du 13 avril de mieux prendre en compte l’utilité commune des métiers. Il est vrai que c’est pour lui une gageure, tant ces notions s’opposent à sa structure idéologique.
À peine le confinement est-il levé, progressivement, que les élites économiques lancent déjà l’offensive contre les 35 heures, leur vieille obsession. Mais cette demande est moins fondée sur le plan économique que dans l’optique d’une attaque généralisée à venir contre le monde du travail.
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Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.