Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
Le Comité d’évaluation de la réforme de la fiscalité du capital a rendu son premier rapport. Il refuse de « produire une évaluation » pour l’instant, mais sa démarche et sa composition ne laissent aucun doute sur le caractère biaisé de ces travaux.
En décidant de faire porter à la sécurité sociale les conséquences de ses propres choix fiscaux, le gouvernement a creusé le déficit. Et trouve là une justification parfaite pour la réforme des retraites et la destruction de la sécurité sociale de 1945.
Avec un objectif de croissance des dépenses d’assurance-maladie à 2,3 % en 2020, le gouvernement exigera encore 4,2 milliards d’euros d’économies dans le secteur de la santé.
En se limitant au credo des baisses d’impôts et en comprimant les dépenses sociales, le projet de loi de finances de 2020 manque de répondre aux grands défis de l’époque. Comme les précédents, ce budget sans ambition est une occasion manquée alors que les taux d'intérêt bas offraient des opportunités.
Dans son dernier ouvrage, le prix Nobel d’économie 2001 remet en cause le consensus néolibéral. Pour apaiser l’exaspération sociale, il dessine les grands traits d’un capitalisme réformé s’appuyant sur une interaction entre le pouvoir démocratique et les marchés.
Dans un entretien à Mediapart, Joseph Stiglitz, qui publie un nouvel ouvrage le 26 septembre, explique en quoi Donald Trump est le symptôme de la crise du néolibéralisme, mais constitue aussi une menace pour les valeurs des États-Unis.
Beaucoup voient dans le projet de loi de finances 2020, qui sera présenté le 25 septembre et qui prévoit près de 10 milliards d’euros de baisses d’impôts, un « tournant social » de l’exécutif. Une vision qui semble oublier plusieurs éléments clés.
Le ministre de l’économie et des finances ne cesse d’appeler à la « rénovation » du capitalisme. Mais dans les faits, ses belles intentions se heurtent à la poursuite d’une politique fondamentalement néolibérale.
Depuis les années 1970, les inégalités ont explosé pratiquement partout sous l'effet de l'affaiblissement des politiques fiscales redistributives et des réformes structurelles. Petit tour d'horizon de quatre situations nationales : États-Unis, Chine, France et Suède.
Du haut des 1 200 pages de son dernier ouvrage, Piketty fracasse le débat public et politique, en explorant des voies pour « dépasser le capitalisme ». Mais comment mettre en œuvre ces propositions radicales visant à redéfinir la notion même de propriété ? Et suffiraient-elles à détruire les piliers de l’hyper-capitalisme contemporain ?
Devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, Christine Lagarde a joué la bonne volonté consensuelle et la continuité. Mais plusieurs points essentiels du débat ont été oubliés.
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Gilles Rotillon est décédé le 11 juillet dernier à l’âge de 79 ans. Il était bien connu de nos lecteurs par le blog qu’il rédigeait régulièrement sur Mediapart dans lequel il décryptait avec beaucoup d’acuité l’actualité économique et politique. En vrai marxiste authentique et non dogmatique, Gilles Rotillon pensait la sortie du capitalisme comme la seule voie possible, mais il refusait de tracer un chemin droit que les autres devaient suivre.
L'auteur étasunien Paul Mattick déploie dans son dernier ouvrage traduit en français l'idée que le retour de l'inflation est un symptôme d'une crise plus globale du capitalisme. Une crise de plus en plus complexe et dangereuse.
Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.