Journaliste depuis l'an 2000, j'ai rejoint La Tribune en 2002 sur son site web, puis au service marché. Correspondant en Allemagne depuis Francfort entre 2008 et 2011, je suis devenu rédacteur en chef adjoint au service macroéconomie en charge de l'Europe jusqu'en 2017. Arrivé à Mediapart en mai 2017, j'y suis la macroéconomie, en particulier française.
Déclaration d’intérêts
Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.
À Salzbourg, Emmanuel Macron a affirmé que la « réalité » était que « la France est la seule grande économie européenne à ne pas avoir gagné contre le chômage de masse ». Une affirmation régulière et inexacte, qui a pour but de valider ses choix politiques.
Au cœur du mois d’août, les préfets ont été informés par le ministère du travail d’un coup de frein majeur sur ces emplois subventionnés par l’État. Au détriment de l’insertion professionnelle et de la cohésion sociale.
Le gouvernement a annoncé que la baisse des cotisations salariales maladie et chômage sera effectuée en deux temps. Un mouvement qui risque de rendre l’opération peu visible par les salariés, mais qui permet de gagner quelques milliards d’euros. Encore une fois, seuls les plus fortunés ne sont pas mis à contribution.
Dans un entretien à La Provence, le ministre de l’action et des comptes publics, Gérald Darmanin, a défendu bec et ongles la baisse de 5 euros des aides personnalisées au logement, allant même jusqu’à réclamer des propriétaires une baisse des loyers.
En choisissant de donner la priorité à la consolidation budgétaire, Emmanuel Macron a modifié la logique de son programme économique et s’est aliéné une partie de l’opinion. Les efforts pour tenter de sauver la face d’une politique du « ni droite, ni gauche » ont achevé d’affaiblir sa position.
Une des justifications principales des « réformes structurelles » est leur succès dans l’Allemagne du début des années 2000. Or bon nombre d’études confirment désormais que ces réformes portées par Gerhard Schröder ne sont pas à l’origine du « miracle économique allemand », déconstruisant un des mythes favoris des dirigeants français et européens.
Le PIB français a progressé de 0,5 % au deuxième trimestre 2017, soit le même rythme que les deux derniers trimestres. Une amélioration qui tient avant tout à la hausse des exportations, mais qui ne valide pas la capacité du pays à résister à l'austérité programmée par le gouvernement.
L'État va exercer son droit de préemption pour prendre le contrôle de STX France, qui exploite les chantiers navals de Saint-Nazaire. Une décision « temporaire » qui ne change pas fondamentalement la politique libérale du gouvernement.
Le FMI a tressé des louanges à la politique du gouvernement français le 17 juillet dernier, à la grande satisfaction des deux locataires de Bercy. Mais ces conclusions s'opposent complètement avec les analyses passées de l'institution.
Notre dossier: budget 2018, la stratégie du choc
— Analyse
La baisse des aides personnelles au logement de 5 euros au 1er octobre a relancé la polémique sur l'efficacité de ces aides. Leurs contempteurs les trouvent inflationnistes et inefficaces. Mais les APL n'ont pas que des défauts et les réduire sans politique alternative relève de l'inconscience.
Malgré le tapis rouge déployé par le premier ministre Édouard Philippe, le secteur financier continue de préférer Francfort à Paris pour son redéploiement à la suite du Brexit. La France n'a pas dit son dernier mot, mais cette concurrence pour s'arracher les oripeaux de la City pourrait vite se révéler être une illusion.
La démission du chef d’état-major n’est que la première conséquence d’un choix économique : celui de l’abandon de l’équilibre initial du programme d’Emmanuel Macron. Ce programme avait pu apparaître comme une forme de dépassement des impasses du néolibéralisme. Mais la pratique signe le retour de l’austérité, annonçant des déceptions et des secousses politiques.
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Henri Sterdyniak a discuté de la garantie d'emploi dans un post récent. Je lui réponds ici sur ce qui concerne mon texte qui accompagne celui de Pavlina Tcherneva.
L'ami et éditeur de Marx est né le 28 novembre à Barmen, aujourd'hui Wuppertal. Sa contribution a toujours été très discutée, mais elle est sans doute plus complexe que celle d'un simple « général » du marxisme.
En faisant voter sans discussion l'Assemblée et en tolérant les palabres au Sénat, le gouvernement pousse la constitution de 1958 dans sa logique profonde qui la fait fusionner avec celle du Consulat...
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