L’élection du Parlement de Berlin, dimanche, est marquée par l’arrivée du nouveau parti d’extrême droite AfD. Mais ce scrutin voit surtout l’emporter une union de la gauche réunissant le SPD, les Verts et Die Linke. Un test pour ceux qui veulent battre Merkel en 2017.
Longtemps femme politique préférée des Allemands, la chancelière a reconnu sa responsabilité dans la débâcle électorale régionale de son parti face à l’extrême-droite. Aujourd’hui, même dans son camp, nombreux sont ceux qui rêvent de s’en débarrasser. Doit-elle craindre une révolution de palais ou reste-t-elle incontournable ?
L’Alternative pour l’Allemagne (AfD) devance le parti d'Angela Merkel aux élections locales du Mecklembourg-Poméranie, le fief de la chancelière allemande. La formation d'extrême droite réalise un score record, un an après la décision de Merkel d'ouvrir les frontières aux réfugiés.
Suppression du droit à la double nationalité pour les Turcs vivant en Allemagne ou encore expulsion de centaines d’imams payés par Ankara pour prêcher dans les mosquées allemandes. Depuis la réunion de quelque 20 000 fans pro-Erdogan à Cologne, le 31 juillet, le monde politique allemand hausse le ton face à la Turquie.
La loi sur les énergies renouvelables, qui vient d'être adoptée au Bundestag, réduit les aides à la production de courant vert. Le gouvernement, qui subit la pression des lobbys des énergies fossiles, justifie ce ralentissement en affirmant qu'il est nécessaire pour donner le temps aux réseaux électriques de s'adapter.
Entretien avec Sevim Dagdelen, députée allemande d'origine turque, membre de Die Linke, mise en cause par le président turc Recep Tayyip Erdogan pour avoir voté la reconnaissance du génocide arménien le 2 juin dernier.
Le départ du Royaume-Uni pose un gros problème à Angela Merkel. Elle perd un allié libéral de taille qui laisse l'Allemagne isolée face à une Europe du Sud encline à d'autres politiques. Elle se retrouve seule dans un face-à-face avec la France qu'elle ne souhaite pas.
Le Bundestag a adopté ce jeudi une résolution qui reconnaît le génocide arménien. Mais ce vote dérange Angela Merkel et surtout son ministre des affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier. La Turquie a rappelé son ambassadeur à Berlin.
Réuni pour un congrès « fondateur » à Stuttgart, le parti ultraconservateur allemand s’est doté d’un programme fédéral. Les 2 400 délégués ont entériné les choix d’une direction évitant tout dérapage vers l’extrême droite. La nouvelle cible de l’AfD est désormais l’islam politique. Pour la sortie de l’euro ou le retour au nucléaire et au charbon, le parti rêve d’un retour en arrière avant 68.
Accusé d’incitation à la haine, Lutz Bachmann, le fondateur de Pegida, est en procès et risque la prison ferme. Son mouvement islamophobe est en forte perte de vitesse au profit du nouveau parti xénophobe AfD, qui compte cibler « l’islam politique » au-delà de la crise des réfugiés.
Piégée par un article du code pénal datant du XIXe siècle, la chancelière allemande a accepté la demande officielle de la Turquie, et finalement donné son feu vert au parquet fédéral pour ouvrir une enquête judiciaire contre l’humoriste Jan Böhmermann. Mme Merkel s’est-elle « couchée »?
L'accueil des réfugiés a entraîné une droitisation rapide du paysage politique allemand, une série de défaites électorales et des désaccords internes retentissants. Le gouvernement tente de reprendre la main en présentant une loi labellisée « historique ».