Tous les lundis, des manifestations « spontanées » de plus en plus importantes associent simples citoyens, skinheads et néonazis contre « l’islamisation de l’Occident ». À l’instar de l’extrême droite, les populistes eurosceptiques du parti AfD tentent de récupérer le mouvement.
Die Linke, le parti de la gauche radicale et héritier lointain du SED est-allemand, va prendre la direction du Land de Thuringe à la tête d’une coalition réunissant sociaux-démocrates et écologistes. Une première hautement symbolique dans une Allemagne qui fête les 25 ans de la réunification.
Depuis mercredi et jusqu’à samedi, le petit syndicat des conducteurs de train (GDL) bloque la quasi-totalité du réseau ferré allemand. Le conflit porte avant tout sur le droit des syndicats corporatistes à négocier leurs propres accords collectifs, et donc à faire grève, au moment où le gouvernement veut faire l'inverse.
Outre-Rhin, un bras de fer s’est engagé entre les défenseurs des libertés – journalistes, députés, avocats ou ONG –, et ceux qui estiment que notre sécurité justifie le viol de notre sphère privée, gouvernement allemand en tête ! La semaine dernière, la commission d’enquête parlementaire sur les écoutes de la NSA a démarré ses auditions. Histoire d’un combat à l’issue incertaine.
Le nucléaire allemand n’est pas encore mort que déjà son enterrement se prépare et que ses exploitants se battent pour éviter de supporter une succession qui va coûter des milliards. Comment financer le démantèlement des centrales ? Et où enfouir « définitivement » les déchets radioactifs ? À Berlin, le débat sur l’héritage nucléaire est relancé.
L'Allemagne a engagé depuis plus de dix ans sa transition énergétique. Les factures des particuliers ont explosé, la consommation de charbon augmente. Mais les énergies renouvelables progressent fortement et le pays est en train de prendre une avance décisive dans les technologies vertes.
L'escalade entre la Russie et l'Otan à propos de la crise ukrainienne fait chauffer les esprits en Allemagne. Angela Merkel se retrouve tiraillée entre de hauts responsables militaires prompts à appuyer l'axe atlantique, et les grands acteurs économiques, plutôt adeptes de la real-politik, vu leurs affaires en Russie.
À l'heure du départ des troupes occidentales d'Afghanistan, quel est le bilan de douze ans de présence militaire étrangère ? Nul sur le plan politique, affirme le chercheur allemand Philipp Münch, auteur d'une longue étude de terrain sur l'action menée par la Bundeswehr. L'élection présidentielle, devant désigner le successeur d'Hamid Karzaï, se tient le 5 avril.
Les noms des ministres de la grande coalition CDU-SPD ont été donnés dimanche. Rarement la répartition des postes et des compétences aura été autant marquée par les préoccupations stratégiques et la perspective des prochaines élections de 2017.
Les gros patrons des abattoirs allemands sont contraints d'envisager une amélioration des misérables conditions de travail offertes à des milliers de travailleurs venus des pays de l’Est. Mais tout reste encore à faire.
Angela Merkel accepte la création d'un salaire minimum légal, revendication centrale des sociaux-démocrates. C'est un tournant historique dans la lutte qui oppose depuis dix ans les partisans de la dérégulation libérale à la « mode Schröder », à ceux qui estiment que les déséquilibres sociaux deviennent intenables. Un Allemand sur six vit sous le seuil de pauvreté.
Sociaux-démocrates et conservateurs ont entamé la négociation d'une « GroKo », un gouvernement de grande coalition. Angela Merkel espère aboutir avant Noël. Le pari est risqué pour le SPD qui était en 2009 sorti laminé d'un précédent gouvernement de coalition. Cette fois, les militants devront ratifier l'accord et la création d'un salaire minimum est présentée comme un préalable.