L’ancien ministre chargé du dérèglement climatique au Pakistan, Malik Amin Aslam, pointe le rôle des pays les plus pollueurs dans les inondations qui ont ravagé son pays. « Peut-être faudrait-il un Tribunal climatique international », déclare-t-il à Mediapart, alors qu’à la COP27, la question d’une compensation financière des dégâts causés par le réchauffement est enfin discutée.
Dans la région de Gilgit-Baltistan, de nombreux glaciers souffrent du dérèglement climatique et perdent en masse. Les villageois alentour se retrouvent confrontés aux inondations et au manque d’eau. Mediapart a pu s’y rendre, aux côtés d’une chercheuse, pour constater les dégâts en vidéo.
Contexte inflationniste, baisse du pouvoir d’achat, confusion des labels… De multiples raisons expliquent que les ventes aient chuté de 1,3 % en 2021, après des années de croissance à deux chiffres. Les promoteurs de la filière demandent au gouvernement et à la grande distribution de respecter leurs engagements.
La régularisation de l’agrandissement de la mégaporcherie de Landunvez a reçu l’aval du préfet. Plages fermées, eau dégradée, pollution de l’air : des associations de défense de l’environnement et des riverains dénoncent les nuisances liées à cet élevage et ne comptent pas en rester là.
À mi-chemin des négociations à Charm el-Cheikh, les pays du Nord ne veulent toujours pas payer pour l’ensemble des « pertes et dommages » infligés au Sud. Les pays pauvres ont tout de même réussi à inscrire le sujet à l’agenda. En jeu : un véritable mécanisme de justice climatique.
Comment la Coupe du monde de football a-t-elle été attribuée ? Gâchis écologique, droits humains, pourquoi est-ce le Mondial de trop ? Notre émission spéciale.
Carbon County, dans le Wyoming, vivait par et pour le charbon depuis le XIXe siècle. Aujourd’hui, le comté avance dans le sens du vent avec l’objectif d’accueillir à l’horizon 2026 la plus grande ferme éolienne terrestre du pays.
Face à la mobilisation contre les « mégabassines », le pouvoir a dénoncé une forme d’« écoterrorisme ». À quoi ce terme peut-il bien renvoyer en 2022, alors que les modes d’action des militants du climat semblent au contraire être modestes face au défi à relever ?
La 22e édition de la compétition creusoise a été sérieusement perturbée samedi par des défenseurs de l’environnement hostiles à la traversée du parc naturel par plus de quatre cents motards. Ils dénoncent les incohérences des pouvoirs publics qui ont autorisé l’événement en période de sobriété énergétique.
Avec la multiplication des actions sur les œuvres d’art par des militants pour le climat, les institutions culturelles accentuent leurs protocoles de sécurité. Ces protestations viennent aussi questionner la propre politique environnementale de ces établissements.
En moins de 20 ans, Farges Bois a créé un vaste complexe industriel pour devenir le premier scieur de France. Ses riverains, menacés d’expropriation par un ultime projet d’agrandissement, dénoncent la complicité des pouvoirs publics tandis que les écologistes pointent une menace pour la forêt limousine.
Kaki ou chlorophylle ? Hôte de la COP27 du 6 au 18 novembre, l’Égypte s’est lancée dans un vaste programme de réalisations « vertes ». Mais si l’on observe d’un peu plus près le développement du pays, le constat est beaucoup moins vertueux.
Sur fond de tensions géopolitiques et dans un contexte de crise énergétique, Charm el-Cheikh, en Égypte, accueillera du 6 au 18 novembre la COP27. Le sommet international sur le climat devra s’atteler à un double défi : baisser drastiquement les émissions globales tout en répondant aux dommages irréversibles causés par le changement climatique dans les pays du Sud.
Seules une trentaine d’ONG sélectionnées de façon discrétionnaire par les autorités égyptiennes ont été autorisées à participer en tant qu’observatrices aux négociations. Un manque de représentativité préjudiciable pour la population locale, dont l’accès à la conférence est déjà limité.
Dans un entretien à Mediapart, l’historien Frédéric Graber explique, à partir des travaux de son dernier ouvrage, combien les processus d’« enquête publique » sont biaisés. Les mégabassines sont pour lui un cas d’école, où le cadre légal défend les privilèges d’une poignée d’agriculteurs industriels.
Dans la Vienne, l’État a donné jeudi 3 novembre un nouveau signal en faveur des mégabassines, en officialisant un protocole d’accompagnement pour la création de ces gigantesques réserves d’eau artificielles. De Poitiers au Marais poitevin, des crispations politiques autour de ces aménagements émergent doucement.