Pour pallier la fin des importations de gaz russe, les pays européens se ruent sur le GNL, produit essentiellement par les États-Unis et le Qatar. Si le groupe TotalEnergies profite de cet engouement gazier, les conséquences climatiques du GNL pourraient être lourdes pour la France comme pour les pays du Sud.
Sur les rivages du golfe du Mexique, l’essor du gaz naturel liquéfié inquiète. Car la région, qui s’apprête à augmenter sa production pour répondre à la demande européenne, souffre déjà de la pollution causée par les géants du pétrole et du gaz installés sur place, à l’instar de TotalEnergies.
Prévu pour septembre 2023, le projet, porté par TotalEnergies et le gouvernement pour répondre à la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine, soulève des questions environnementales et sécuritaires et fait débat parmi les militants écologistes et élus locaux.
Alors que la péninsule, toujours confrontée aux pollutions de son littoral, sort d’une crise de l’eau potable sans précédent, le préfet du Finistère se prononcera dans quelques jours sur la demande d’agrandissement d’une des plus grandes porcheries de France, à Landunvez.
Dans un contexte de crise énergétique et climatique, le Sénat débat jusqu’au 4 novembre du projet de loi visant à accélérer le déploiement de l’éolien et du solaire en France. Les Républicains, majoritaires au palais du Luxembourg, veulent modifier le texte initial au prisme de leur obsession anti-éolienne.
Le projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables est examiné au Sénat à partir de mercredi. D’après les estimations de Mediapart, plus de 90 % des parcs éoliens installés en France ne respectent pas leur obligation envers les espèces protégées. Et des centaines de chauves-souris y meurent chaque année.
En assimilant une partie des manifestants contre les mégabassines à des « écoterroristes », Gérald Darmanin a laissé parler un imaginaire paranoïaque face aux alertes sur l’habitabilité de la Terre. En face, l’écologie partisane patauge dans ses querelles internes.
Plusieurs milliers de personnes et de nombreux élus ont manifesté, samedi 29 octobre, à Sainte-Soline, contre le plus gros projet en cours de mégabassine, pour dénoncer l’accaparement de l’eau par l’agro-industrie. À l’appel de 150 organisations, le rassemblement, qui dure depuis plusieurs jours, a été le théâtre de tensions avec les forces de l'ordre.
Le photovoltaïque sur terres agricoles, aussi appelé « agrivoltaïsme », est au menu de la discussion du projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables, qui démarre, le 2 novembre, au Sénat. Ce système est à l’origine d’inquiétudes grandissantes dans le monde de l’agriculture.
Mi-septembre, le fondateur de l’entreprise de vêtements Patagonia, Yvon Chouinard, a annoncé le transfert de la propriété de son entreprise à des fonds chargés de soutenir la lutte contre la crise écologique. Retour sur une annonce qui a suscité l’enthousiasme, mais qui apparaît comme une redoutable illusion.
Selon les informations de Mediapart, la centrale EDF du Tricastin et des bureaux de l’Autorité de sûreté du nucléaire ont été perquisitionnés fin septembre. Les gendarmes enquêtent sur la plainte d’« Hugo », le lanceur d’alerte qui accuse EDF de non-respect des règles de sûreté et de harcèlement.
Depuis un an, l’Autriche a lancé un ticket à 3 euros par jour permettant de prendre tous les transports en commun du pays en illimité. Cette mesure s’inscrit dans l’objectif de neutralité climatique en 2040. Mais pour les associations écologistes, le compte n’y est pas encore.
Le groupe pétrolier est la première entreprise française poursuivie en justice pour le non-respect de son devoir de vigilance. Dans cette affaire qui se penche sur la violation des droits humains dans le cadre du mégaprojet EACOP, la justice a entendu, le 26 octobre, des spécialistes sans contrôler l’existence de liens d’intérêt.
Pour ne pas avoir à répondre aux questions gênantes sur ses exportations d’armement et sur l’empreinte carbone de ses jets privés, le constructeur Dassault Aviation a mis au point des « éléments de langage » destinés à ses salariés. Mediapart en détaille le contenu.
L’usine Exide Technologies, qui fabrique depuis plus d’un siècle des batteries au plomb, est suspectée de polluer les sols du quartier, dans une indifférence quasi totale. Peu à peu, les riverains prennent conscience des dangers auxquels ils sont exposés.
Le Conseil d’État a récemment rendu deux décisions, l’une reconnaissant le droit de vivre dans un environnement sain comme une liberté fondamentale, et l’autre condamnant l’État pour son inaction dans la lutte contre la pollution. Deux avancées qui doivent cependant être relativisées.