Travail des jeunes : les candidats misent tout sur l’apprentissage
Lors d’une visite de campagne, Emmanuel Macron a sous-entendu que l’apprentissage pourrait se faire dès la cinquième, avant de vite revenir sur ses propos. Cet épisode a remis au cœur du débat ce dispositif plébiscité par quasiment tous les candidats, alors même qu’il connaît de nombreuses limites.
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L’autoproclaméL’autoproclamé « président des jeunes » ne s’embarrasse pas de nouvelles propositions et, en ce qui concerne le travail des jeunes, ressert son bilan comme perspective. Pour ce faire, il peut s’appuyer sur les derniers chiffres du chômage qui lui sont plutôt favorables, comme nous l’avons déjà écrit. Le taux de chômage des 15-24 ans est historiquement bas, il s’établit à 15,9 %, ce qui n’était pas arrivé depuis le début des années 2000. Si le président-candidat ne manque pas de s’en réjouir, il omet de rappeler qu’en parallèle le « halo du chômage », qui désigne les personnes qui souhaitent travailler, mais ne sont pas immédiatement disponibles pour occuper un poste, ne cesse de progresser.