Après le départ de l’ancienne direction de l’Atelier de Sèvres, à Paris, l’institution a compilé les témoignages d’anciens élèves, qui dénoncent des propos sexistes, des humiliations et un climat propice aux violences sexuelles dans une de ses filières. Une enquête préliminaire a été ouverte en 2019.
Plus de huit mois après la remise au président de la République du rapport Duclert, qui avait conclu à « un ensemble de responsabilités, lourdes et accablantes » de la France face au génocide des Tutsis en 1994, le Service historique de la Défense continue de verrouiller l’accès de ses archives.
L’ancienne députée Laurence Arribagé, adjointe au maire de Toulouse, a été mise en examen dans l’enquête sur les manipulations du fisc et de la justice par la droite locale pour plomber une adversaire. Mediapart avait révélé des SMS montrant les coulisses de cette machination politique.
De juillet à décembre 2020, la SNCF a testé un logiciel de suivi de personnes dans l’espace public dans neuf grandes gares françaises. L’expérimentation, inédite par son ampleur, a été mise en place après quatre ans d’échanges avec la Cnil.
La députée européenne Anne-Sophie Pelletier est accusée par une dizaine de collaborateurs de « harcèlement » et de « maltraitance ». Alertée depuis des mois, la délégation La France insoumise de Bruxelles a placé « sous tutelle » ses assistants mais n’envisage pas d’écarter l’élue LFI, toujours la bienvenue lors des événements du parti.
Le géant du luxe a signé dans la plus grande discrétion, mercredi, une convention judiciaire avec le parquet de Paris, acceptant de payer une amende négociée de 10 millions d’euros dans l’affaire des barbouzeries de Bernard Squarcini. Une audience de validation doit encore avoir lieu, vendredi, au tribunal.
Une dizaine de décès ont été déplorés depuis que les exilés ont été instrumentalisés par le régime biélorusse. Mais à l’instar des « naufrages invisibles » en Méditerranée ou dans la Manche, le nombre de morts pourrait être bien plus élevé. Mediapart a remonté la trace de plusieurs d’entre eux.
Dans un livre récemment paru, des auteurs comme Beigbeder, Bruckner, Tesson, Giesbert ou Enthoven racontent leur expérience auprès des chanoines traditionalistes de l’abbaye de Lagrasse. Une façon de glorifier, avec des accents identitaires très marqués, un Occident qui relèverait enfin la tête par une renaissance catholique.
La société minière publique de la République démocratique du Congo, la Gécamines, a versé 530 millions de dollars d’« avances fiscales », dont l’Inspection générale des finances n’a pas retrouvé la moindre trace sur les comptes de l’État. Nous avons pu documenter que des millions ont bien été détournés, dont une partie en liquide.
La multinationale multiplie les coups de boutoir contre le prix unique du livre. Les libraires s’y opposent et viennent de remporter une importante victoire sur les frais de transport. Le monde de l’édition, lui, est plus ambigu.
Un début de pollution aux sulfates sur un site du cimentier est en train de provoquer une modification règlementaire favorable à ses propres filiales. Le Grand Paris a créé un marché de déchets du BTP de plusieurs centaines de millions d’euros.
Hervé Gattegno a été interrogé, mardi 14 décembre, par les policiers de l’Office anticorruption dans le volet de la fausse rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine au bénéfice de l’ancien chef de l’État. Le journaliste dément tout acte illégal.
L’homme d’affaires Philippe de Moerloose, nommé au prix de « manager de l’année » en Belgique, ne s’est pas seulement enrichi en vendant du matériel surfacturé aux autorités congolaises. Il a également su profiter de la fiscalité avantageuse de certaines juridictions.
Saisi par neuf femmes qui accusaient la Fédération française de football de les avoir licenciées en raison de leur sexe ou de leur orientation sexuelle, le tribunal administratif de Paris a annulé le plan social présenté cette année. En cause : le non-respect des statuts.
L’ancien ministre de l’intérieur et secrétaire général de l’Élysée, Claude Guéant, a été incarcéré, lundi 13 décembre, à la prison de la Santé. Cette décision fait suite à la révocation de sa liberté conditionnelle dans le scandale des « primes » de la Place Beauvau.
Le Sénat est pressé de détricoter la proposition de loi progressiste votée par l’Assemblée nationale pour renforcer la protection des lanceurs d’alerte. Des amendements préoccupants sont poussés par divers lobbys, dont celui des industries agroalimentaires, ou encore par le ministère des armées, qui cherche à élargir au-delà du secret-défense les domaines qui sont exclus du régime de l’alerte.