Une société-écran, alimentée par deux sociétés d’État chinoises détentrices du plus gros contrat minier de l’histoire de la RDC, a versé au moins 30 millions de dollars à la famille et au premier cercle de l’ancien président Joseph Kabila. Sa famille a aussi obtenu en secret des parts dans l’autoroute et le barrage liés à la mine.
Les 3,5 millions de documents bancaires de « Congo hold-up » permettent d’identifier un réseau d’entreprises, opérant dans la communauté indienne de RDC, qui pourraient avoir blanchi des centaines de millions de dollars. Plusieurs entreprises françaises figurent parmi les bénéficiaires.
Bien qu’interdits d’accès au système bancaire international, des hommes d’affaires libanais ont pu continuer leur business grâce à la banque congolaise BGFI RDC. Notre enquête montre qu’ils ont versé 3 millions de dollars à une société-écran propriété de la famille Kabila, l’ancien président congolais.
Le géant américain du commerce en ligne n’hésite pas à licencier des syndicalistes, et la CGT multiplie les procédures judiciaires. En cinq mois, l’entreprise a été condamnée trois fois pour avoir écarté trop facilement des militants ou des responsables syndicaux.
Soupçonné de harcèlement sur son épouse, le député de la Gironde, Benoît Simian, sera jugé le 24 mars par le tribunal correctionnel de Bordeaux, selon des informations de Mediapart. L’Assemblée nationale avait refusé la levée de son immunité parlementaire pendant l’enquête judiciaire.
En RDC, pas un budget public ne semble avoir échappé aux appétits de l’élite au pouvoir lors des mandats du président Kabila. « Congo hold-up » révèle comment même les fonds réservés aux élections, hautement symboliques, ont fait l’objet de détournements.
Mediapart a analysé les comptes bancaires à la BGFI de six membres de la famille Kabila et de leurs sociétés. On y découvre des millions de dollars de mouvements d’espèces, des versements de fonds publics et certaines transactions suspectes.
Sous couvert de protéger ses futurs salariés et clients, cette entreprise de camping haut de gamme a mis en place un questionnaire lors de ses embauches pour écarter toutes les personnes susceptibles de développer une forme grave du Covid-19. Sollicitée, la direction assume, en justifiant cette discrimination « par le contexte Covid ».
Selon nos informations, le rachat des parts de la famille Tapie dans le quotidien « La Provence » fait l’objet d’une âpre confrontation entre Xavier Niel et Rodolphe Saadé, patron du groupe CMA CGM. Le groupe Fiducial, actionnaire de Sud Radio, et le groupe La Dépêche vont aussi déposer une offre.
L’avocat Juan Branco a été mis en examen pour viol après une plainte déposée en avril. Il a toujours nié les faits. Mediapart avait longuement enquêté sur le comportement du polémiste, et recueilli le récit de plusieurs femmes l’accusant notamment d’agressions sexuelles.
Reprise par la famille Kabila en 2015, la société textile Sotexki, ancien fleuron industriel de la RDC en grande difficultés financières, a été renflouée grâce à des commandes publiques et à un prêt de la BGFI, alors dirigée par le frère du président Kabila.
Dans l’affaire du lanceur d’alerte de la centrale du Tricastin qui porte plainte contre EDF, de nouveaux éléments consultés par Mediapart révèlent que l’Autorité de sûreté du nucléaire connaissait depuis longtemps le problème. Selon un document interne, EDF a menti et l’autorité de sûreté également dans sa communication publique.
Si l’enquête judiciaire visant l'ancien présentateur vedette Patrick Poivre d’Arvor a été classée sans suite, les 23 témoignages de l’affaire posent la question de la responsabilité de la chaîne. Les 9 et 18 novembre, les élus syndicaux ont interpellé la direction. Elle n’a pas souhaité réagir publiquement ni diligenter d’enquête interne.
Malgré la reprise de l’épidémie et dans un contexte de relâchement général, le Congrès des maires de France a donné lieu, la semaine dernière, à l’organisation de festivités, sans masque, dans plusieurs ministères. Le premier ministre est confiné depuis lundi, positif au Covid.
Une mystérieuse société portuaire, propriété personnelle de l’ancien président de la RDC, Joseph Kabila, a reçu 3,3 millions de dollars de fonds publics congolais. Cette société a auparavant financé un yacht de luxe avec des fonds issus de la Banque centrale.
La Sfil, une discrète banque publique qui assure les financements des bateaux achetés en France par le groupe MSC, s’est réjouie en 2020 de bénéficier du « soutien » du secrétaire général de l’Élysée. Ce dernier a des liens familiaux avec les Aponte, les principaux actionnaires de MSC.