Panama Papers: la firme Mossack Fonseca se trouve au cœur de la corruption française
Karachi, Guérini, Balkany, Cahuzac, UBS, HSBC… Tous ces scandales qui agitent depuis plusieurs années la chronique française ont un point commun: Mossack Fonseca, cabinet d’avocats qui se retrouve depuis 24 heures au cœur des « Panama Papers ». Nos informations et notre infographie sur une corruption française.
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Les rétrocommissions des sous-marins de l’affaire Karachi, les marchés truqués de Corse et des Bouches-du-Rhône de l’affaire Guérini, le riad caché à Marrakech de Patrick et Isabelle Balkany, le patrimoine occulte de l’intermédiaire Ziad Takieddine, les comptes dissimulés de Jérôme Cahuzac, les clients fraudeurs des banques UBS ou HSBC : tous ces dossiers qui agitent depuis plusieurs années la chronique française ont un point commun.
Fin avril, un policier a tiré à dix reprises au fusil d’assaut sur une voiture, faisant deux morts et un blessé grave sur le Pont-Neuf, à Paris. Les premiers éléments de l’enquête, auxquels Mediapart et Libération ont eu accès, mettent à mal la thèse de la légitime défense : les balles mortelles ont atteint les victimes par le côté et l’arrière.
La précocité et l’intensité de la canicule actuelle démontrent à quel point l’heure n’est plus à la transition écologique mais à une écologie de rupture, sans transition. Alors qu’à l’ombre de cet événement sont tapies nombre d’injustices, il est temps de cibler les véritables fossoyeurs du climat.
Dans le cadre d’une nouvelle enquête pour « trafic d’influence » et « prise illégale d’intérêts », la justice a découvert des documents dérangeants pour le secrétaire général de l’Élysée. Non seulement il a été beaucoup plus impliqué qu’on ne l’imaginait dans tous les dossiers concernant de près ou de loin l’armateur MSC, mais des documents ont disparu à certains endroits – mais été retrouvés dans d’autres – afin d’effacer les traces de ses interventions.
En renvoyant uniquement vers une réponse judiciaire, l’exécutif commet une triple erreur après les révélations visant le ministre des solidarités. Il confond justice et éthique, se trompe sur le rôle de la presse et contredit l’esprit des lois qu’il fait voter.
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