«On peut avoir 40% des familles qui refusent nos protocoles de recherche»
Alors que la pression s’intensifie sur les services de réanimation, Mediapart dresse le portrait de travailleurs de première ligne, parfois invisibles, à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. Aujourd’hui, Igor Théodose, attaché de recherches cliniques.
La lecture des articles est réservée aux abonné·es.
Se connecter
« Après« Après avoir pensé faire une thèse en microbiologie, j’avais envie de quelque chose de plus concret et je suis devenu attaché de recherches cliniques, d’abord au CHU de Bordeaux, puis à Saint-Louis. Mon travail consiste à identifier les patients capables d’entrer dans tel ou tel protocole, afin que le médecin puisse décider de l’inclure après avoir recueilli le consentement si c’est possible. De tels protocoles sont nécessaires pour faire des études destinées, in fine, à améliorer la prise en charge des malades. Mon métier consiste donc à m’assurer que les patients rentrent dans des protocoles adéquats et qu’ensuite le protocole est bien respecté.