Mediapart révèle que François Fillon, quand il était sénateur, a empoché une partie des crédits réservés à la rémunération d’assistants, grâce à un système de commissions occultes.
Quand il était sénateur, François Fillon a bénéficié d’un vaste système de détournement de fonds publics mis en place au sein du groupe UMP. Mediapart a retrouvé la trace des chèques signés à son nom et en publie deux.
Les enquêteurs ne trouvent pas trace d'un vrai travail effectué par Penelope Fillon comme assistante parlementaire. L'enquête est élargie aux salaires versés à deux de leurs enfants.
Écrasé par le poids des révélations, embourbé dans ses mensonges et pressé par les parlementaires, François Fillon poursuit sa campagne. Mais dans l’ombre, on s’agite pour trouver une alternative et éviter la catastrophe annoncée.
« Coup d’État institutionnel ». Plus François Fillon s’enfonce et plus il invoque une attaque contre l’État et les institutions au travers de sa personne. Le problème, c’est qu’à brandir les grands principes, il les piétine en même temps.
Le candidat LR à la présidentielle est embourbé dans un scandale qui révèle cette tendance bien française à user de l'argent public en toute discrétion et sans rendre de comptes. Explications en vidéo avec Mathilde Mathieu, Lucie Delaporte et Fabrice Arfi.
Les dons collectés par le site du candidat LR à la présidentielle sont en fait captés par le micro-parti de François Fillon. « C’est fou ! », lâche un parlementaire sarkozyste à Mediapart.
François Fillon est depuis 2012 senior advisor et membre du comité stratégique du groupe Ricol Lasteyrie. Ce job lui a rapporté au moins 200 000 euros en quatre ans et demi. Il n'en a toujours pas démissionné.
Les enquêteurs ne trouvent aucune trace d'un travail effectué par Penelope Fillon comme assistante parlementaire de son époux. Le Canard enchaîné, à l'origine de l'affaire, revoit dans son édition du 1er février les sommes perçues à la hausse : un million d'euros en tout, pour l'épouse et les enfants Fillon.
À Sablé-sur-Sarthe, élus et habitants sont sous le choc des révélations sur l'emploi hautement rémunéré de Penelope Fillon, plus connue comme « la femme du maire qui ne travaille pas ». Et personne ne se souvient d'une quelconque activité politique de l'épouse de l'ex-premier ministre.
Chargée de mission à la Fondation Culture et diversité de mars 2015 à mars 2016, Alexia Demirdjian n’a pas laissé de trace publique de son passage dans cette structure fondée par le milliardaire. Elle s’est en revanche engagée à cette même époque dans la campagne numérique de François Fillon.
Pour son premier grand meeting parisien, François Fillon a tenté de balayer les affaires qui le visent pour recentrer le débat sur le fond de son programme. Mais le contexte a rendu son discours parfaitement inaudible. Dans la salle, les militants oscillaient entre théorie du complot politique, franche expectative et sincère inquiétude.
À la veille du grand meeting parisien censé lancer sa campagne, François Fillon ne parvient toujours pas à sortir du tourbillon dans lequel l’ont plongé les révélations sur l’emploi présumé fictif de sa femme. La défense du candidat LR n'a guère convaincu. Dans les rangs de la droite, l’inquiétude est grande. Et l’idée de changer de candidat fait son chemin.
François Fillon avait sévèrement critiqué Jean Tiberi, quand l’épouse du maire de Paris, Xavière Tiberi, était jugée pour son emploi fictif. Par un curieux retour de bâton, le candidat à la présidentielle est aujourd’hui rattrapé par l’affaire des salaires de son épouse, Penelope Fillon.