Les députés renoncent à introduire la procréation médicalement assistée pour les lesbiennes dans le projet de loi sur le mariage pour tous. Le gouvernement s'est engagé dans une loi sur la famille, votée en 2013.
À quelques jours de la manifestation organisée par la droite, l'Église et les conservateurs de tous bords, Didier Porte revient sur deux cas d'espèce : Frigide Barjot et Christine Boutin.
En décembre, les députés socialistes ont décidé qu'il y aurait un amendement dans le projet de loi « mariage et adoption pour tous » ouvrant la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes mariées. Le PS pourrait en fait y renoncer. La PMA pourrait être intégrée dans une « loi sur la famille », évoquée le 3 janvier par le premier ministre et annoncée pour mars. Un calendrier sans garantie.
L’Église tente de reprendre en main des écoles privées un peu trop sécularisées à son goût. Les questions autour de la famille et de l’identité sexuelle sont pour elle un bon vecteur pour remobiliser les familles.
Mediapart a interrogé chacun des 577 députés sur l'ouverture du droit au mariage, à l'adoption et à la procréation médicalement assistée aux couples homosexuels. Les résultats montrent que des doutes et des tiraillements existent dans chaque parti. Au-delà des clivages habituels. Cet article s'accompagne d'une carte interactive circonscription par circonscription.
Les députés PS déposeront bien un amendement pour inclure dans le projet de loi mariage pour tous la procréation médicale assistée pour les lesbiennes. Ils ont voté en ce sens mercredi, dans une ambiance survoltée. Mais seuls les couples de femmes mariées y auront droit.
Réunion très animée ce mardi du groupe PS. Les députés socialistes se sont écharpés sur l'accès des couples de femmes à la procréation médicalement assistée. Le groupe doit arrêter sa position mercredi.
Deux heures d'émission consacrées au mariage pour tous, à l'adoption, à la filiation... Qui sont les familles homoparentales ? Le débat gauche-droite, le point de vue de Françoise Héritier. Avec Martine Gross et Olivier Vécho, chercheurs, et les témoignages de deux parents homosexuels.
Avant un week-end de mobilisation pour le mariage pour tous, le philosophe Didier Eribon revient sur le climat ambiant, ces « proférations et ces cris dans lesquels il est difficile de ne pas percevoir une sorte de haine homophobe viscérale et immémoriale ». Mais aussi sur la prudence historique du PS sur le sujet.
En évoquant la « liberté de conscience » pour les maires qui refusent de marier des couples de même sexe, François Hollande a mécontenté les partisans de l’égalité des droits, mais aussi provoqué l’incompréhension de nombreux élus, à gauche comme à droite. Mercredi, le chef de l'Etat a retiré ses propos.
Plus de 700 travaux ont été consacrés à l'homoparentalité depuis les années 1970, dont une partie au développement des enfants. Que démontrent-ils ? Mediapart s'y est plongé
Dimanche, la manifestation parisienne en faveur du « mariage pour tous » a rassemblé 150 000 personnes, selon les organisateurs (60 000 d’après la police).
Plusieurs dizaines de milliers de personnes ont défilé à Paris ce samedi contre le droit pour les homosexuels de se marier et d’adopter des enfants. Dans le cortège, élus UMP et d'extrême droite se retrouvent côte à côte, comme au temps des mobilisations de 1984 pour l’école privée ou de 1999 contre le Pacs. (vidéo dans l'article)
La clause de conscience et le droit de retrait évoqués par les maires opposés au mariage pour tous ne peuvent s’appliquer que dans des circonstances bien spécifiques. Explications.
Dans un souci d'information, de pédagogie et de confrontation, Mediapart vous propose de redécouvrir un débat vidéo réunissant quatre experts : l'avocate Caroline Mécary, les historiens Régis Révenin et Florence Tamagne, ainsi que le militant associatif et universitaire Louis-Georges Tin.
L'ouverture du mariage et de l'adoption aux couples homosexuels ne sera pas examinée à l'Assemblée avant la fin janvier 2013. Le groupe socialiste veut prendre le « temps » du débat. Une majorité de députés PS semblent disposés à y ajouter la procréation médicalement assistée pour les lesbiennes.