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La chanteuse Pomme a écrit une lettre ouverte pour évoquer les violences sexistes et sexuelles qui minent l'industrie musicale. « De mes 15 à mes 17 ans, j’ai été manipulée, harcelée moralement et sexuellement », écrit-elle. Elle a décidé « de ne plus laisser régner la peur ». « Pour que la vérité et la justice se fassent entendre ».
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Je le dis à nos concitoyen·nes, dans l’après #MeToo, #Iwas, #MeTooInceste : quand il n’y a pas de cas de violences sexuelles révélé dans un milieu, ça n’est pas qu’il ne se passe rien, c’est que la parole n’y est pas encore libre. Par Hélène BIDARD, adjointe à la Maire de Paris chargée de l’égalité femmes-hommes, de la jeunesse et de l’éducation populaire ; responsable nationale féminisme et droits des femmes du PCF.
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Étude ancienne sur les violences sexuelles en Vendée au XIXe siècle qui rappelle les habitudes de silence et d'oppression, mais qui montre aussi comment la parole peut se libérer quand les équilibres sociaux changent, ce qui permet l'intervention de la justice.
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Alors que des viols commis par 20 pompiers de Paris, subis par Julie entre 13 et 15 ans, ont été déqualifiés en atteinte sexuelle, un large ensemble de militant·e·s et de représentant·e·s d'associations féministes et de lutte contre la pédocriminalité dénoncent un grave « déni de justice ». Contre cette « justice patriarcale », elles et ils exigent que « les crimes perpétrés contre elle soient reconnus et que l'impunité dont jouissent ses agresseurs soit battue en brèche » et appellent à manifester dans toute la France le 7 février.
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« Sous mes yeux, le récit d’un inceste. Et l’enquête s’est arrêtée ». Par ces mots, la juriste Camille Kouchner dévoile une réalité qu’affronte la majorité des victimes de violences intrafamiliales. Ayant été témoin de bien des retournements de procédure, je décris ici des mécanismes par lesquels la parole des victimes est renvoyée au silence ou est même retournée contre elles.
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Lettre ouverte d'une victime d'inceste au Président du conseil régional de Normandie, Monsieur Hervé Morin, en réaction à son intervention concernant l'affaire Duhamel dans l'émission C à vous du 14 janvier sur France 5.
Ne dites plus "ça" quand vous parlez d'inceste !
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Des femmes kurdes auraient été transférées en Libye pour servir d’esclaves sexuelles auprès des combattants pro-turc. Ces femmes seraient enlevées depuis le début de l’occupation de la ville d’Afrin au nord-ouest en 2018. Leur sort restait à ce jour inconnu. La Turquie a une obligation d'enquêter de manière efficace. Elle a ratifiée la Convention européenne des droits de l'homme.
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La députée LREM Alexandra Louis rendra vendredi son rapport d'évaluation de la loi sur les violences sexuelles et sexistes, dite Schiappa, au ministre de la Justice ainsi qu'à la ministre déléguée chargée de l'Egalité entre les femmes et les hommes. Dans ce blog, Mié Kohiyama, présidente de l'association MoiAussiAmnesie, appelle la députée à «entendre les voix des victimes pédocriminalité».
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Depuis plusieurs semaines, les milieux de la gastronomie ont relayé publiquement une « rumeur » : celle d’une enquête de Mediapart sur les violences sexuelles en cuisine. « Rumeur » revenue de façon plus insistante depuis l’annonce du suicide du chef Taku Sekine, valeur montante récompensée de plusieurs prix. Voici nos explications.
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Texte de Stuart Schneiderman : A l’époque où j’étais étudiant, puis psychanalyste à Paris, j’éprouvais une foi fervente dans la Vérité Freudienne. Revenu vivre à New-York, ma foi s’est mise à vaciller, et fini par totalement m’abandonner. J’ai d'abord perdu foi en Lacan, puis dans les théories lacaniennes et dans la pratique psychanalytique. Ce voyage fut pour mon plus grand bien.
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Le film Mignonnes de Maïmouna Doucouré m’a permis de compléter les réflexions que j’ai eues à propos d’un sujet plus vaste : la manière dont le patriarcat organise et valorise la vulnérabilité, notamment sexuelle, des jeunes filles quand elles deviennent femmes, notamment à travers la sexualisation du corps féminin.
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On connaît le mot de Sacha Guitry à propos des femmes : « Je suis contre, tout contre ». Il a fait des émules dans le gouvernement de Jean Castex.
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La presse allemande - et mondiale - s'inquiète de la tournure de la politique à la française : " Le ministre français de l'Intérieur, Gérald Darmanin, fait l'objet d'une enquête pour viol présumé. Les médias accusent également le jeune homme de 37 ans d'être venu à son poste par chantage. Darmanin est-il maintenant un danger pour le président Emmanuel Macron ? "
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Le collectif « Chair collaboratrice » appelle à des sanctions contre les auteurs de violences sexuelles dans le monde politique et déplore le mauvais exemple que donne le sommet de l’État en nommant à des ministères régaliens Gérald Darmanin, visé par une plainte pour viol, et Éric Dupond-Moretti, qui préfère les femmes aimant être sifflées à celles qui tweetent #MeToo.
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Ecrire sur les violences sexuelles, c’est s’attaquer à un gros dossier. Je n’ai pas été violée, mais aux vues des statistiques, je devrais peut-être dire « pas encore ». Chaque jour, en effet, en France comme en Belgique, c’est plus d’une dizaine d’agressions qui sont perpétrés dans l’hypocrisie sociétale générale. Demain, ce pourrait être moi, ma fille, ma sœur ou mon amie.