Tariq Ramadan a été mis en examen pour viols vendredi soir et incarcéré. Deux plaintes pour viol avaient été déposées en octobre, pour des faits qui remonteraient à 2009 et 2012.
Une plainte, classée sans suite pour cause de prescription, a été déposée en 2008 contre Nicolas Hulot pour des faits de violence sexuelle. « Je n’ai rien à me reprocher », répond le ministre de la transition écologique et solidaire, qui a reçu le soutien du président de la République et du premier ministre et exclut toute démission.
Au Mans, le psychiatre libéral Jean-Paul Guittet vient d’être mis en examen pour viols et agressions sexuelles. Depuis le début de sa carrière il y a 40 ans, l’ordre des médecins a reçu les signalements ou les plaintes d’un homme et de quatre femmes, sans jamais réagir.
La romancière Leslie Kaplan et l’historienne Clyde Plumauzille examinent de concert ce qu’induisent « Balance ton porc » et « Moi aussi ». Ces tweets de doléance suscitent des réactions d’une caste de privilégiés qui se sent menacée…
Le texte de cent femmes dénonçant le mouvement #MeToo n’est que le nouvel avatar d’une vieille antienne : il existerait, dans ce domaine aussi, une exception française, à rebours d’une vague « puritaine » venue des États-Unis.
Une vingtaine de femmes accusent le président américain Donald Trump d’agressions sexuelles ou d’attouchements. Certaines demandent une enquête du Congrès. Passage en revue.
Le procès de l’ex-ministre Georges Tron, accusé de viols en réunion, a finalement été renvoyé à une date ultérieure au bout de quatre journées d’audience torpillées méthodiquement par les avocats de l’ancien ministre. Le prochain procès pourrait se tenir dans un an. Un scandale à causes multiples.
Douloureuses, les auditions de Virginie Faux et Eva Loubrieu, qui accusent Georges Tron de viols et d’agressions sexuelles, ont marqué les premiers jours du procès. L’accusé, maire, ancien ministre et ancien député, nie en bloc.
Jugé à partir de ce mardi pour « viols en réunion » et « agressions sexuelles en réunion », l’actuel maire (LR) de Draveil, ancien député et ancien membre du gouvernement Fillon, Georges Tron, risque vingt ans de réclusion criminelle.
Journaliste vedette de France Inter pendant des années, puis dirigeant de sa rédaction, Patrice Bertin vient d’être poussé vers la sortie par Radio France. Plusieurs femmes l’accusent de harcèlement sexuel et de deux tentatives de viol, sur une période allant de la fin des années 1980 au début des années 2000. Des accusations que Patrice Bertin qualifie de « calomnies honteuses ».
Un entraîneur de motocross est jugé en appel après des accusations de viols et d’agressions sur deux athlètes mineures. Depuis le début de l'enquête en 2011, sa fédération n’a pas bougé. Le ministère reconnaît un «dysfonctionnement».
L'École polytechnique se débat de longue date avec les violences sexuelles. Les filles y sont minoritaires et se plaignent d'essuyer des remarques sexistes. Parfois, les choses sont allées plus loin avec des agressions sexuelles, et un viol signalé au procureur.
Alors que la France fait face à une libération de la parole sans précédent sur les violences sexuelles, l’université fait partie des lieux où tout reste à faire. Un colloque international s’est penché sur la question et a mis en évidence les difficultés à dénoncer et évaluer le phénomène.
Alors que le gouvernement veut créer un délit d'outrage sexiste, une enquête de l'Ined sur les violences dans l’espace public montre que plus d’une femme sur cinq y a fait l’objet au cours des douze derniers mois de drague importune, de harcèlement, d’atteintes ou de violences sexuelles.
Une loi dès 2004, des médias attentifs, une nouvelle enveloppe d’un milliard d’euros sur cinq ans qui vient d’être débloquée… L’Espagne fait figure de bon élève, face au fléau des violences faites aux femmes. La situation reste alarmante. Depuis 2003, 917 femmes y ont été tuées par leur conjoint ou d’anciens partenaires.
Le président a annoncé un large éventail de mesures destinées à faciliter la dénonciation et la prise en charge des violences faites aux femmes. Il plaide pour fixer à 15 ans, et non à 12 ou 13 ans comme envisagé, l’âge minimum de consentement à un acte sexuel. Les associations estiment que les financements débloqués ne sont pas à la hauteur des besoins.