Lisbonne (Portugal), de notre envoyée spéciale.- Il est le bras droit de Mario Centeno, le ministre des finances portugais qui a pris, début décembre, la présidence de l'Eurogroupe. Sans surprise, Ricardo Mourinho Félix se réjouit de cette nouvelle nomination. Après l'échec du gouvernement Syriza, en 2015, à alléger l'austérité imposée à la Grèce et à modifier les règles du jeu européennes, il estime que l'Union a aujourd'hui une « fenêtre d’opportunité » qu'il faudrait ne pas gâcher. Et cite en exemple la capacité du Portugal à négocier, depuis deux ans, les politiques de rigueur. Entretien avec un socialiste qui se targue de jouer les bons élèves de Bruxelles et des agences de notation, peu regardant sur le système politique de l'ancienne colonie portugaise qu'est l'Angola… tout en écoutant sa gauche.
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