L’UGTT a rassemblé environ 3 500 militants jeudi à Tunis, après un mois d’août tendu suite à l’échec de négociations sociales. L’UGTT a également fait l’objet d’une manifestation hostile à son égard, le 7 août, une action « orchestrée par le pouvoir en place », selon le syndicat.
Après plus de trois semaines d’attente, Washington et Bruxelles ont publié jeudi les détails de leur accord. Le résultat est consternant : pour garder l’accès au marché américain, le Vieux Continent abandonne tous ses intérêts et principes.
Tandis que la pression russe s’exerce toujours sur le front et dans les villes frappées par des drones et des missiles, les diplomates et les militaires travaillent à définir les conditions d’un accord de paix. Mais l’écart à combler entre les positions de Moscou et Kyiv reste énorme.
Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères, a assuré à la télévision que la guerre menée depuis 2014 n’avait pas pour objet d’annexer des territoires en tant que tels. À travers sa prétention à défendre les « Russes » d’Ukraine, c’est de la totale domination du pays qu’il s’agit.
Les États européens doivent se donner les moyens de contrer l’impérialisme de Vladimir Poutine en toute autonomie des États-Unis. Pour défendre non seulement l’Ukraine, mais aussi leur sécurité et leurs valeurs, d’égalité et de solidarité, contre la loi du plus fort.
Une enquête d’Amnesty International met en lumière l’utilisation des outils de surveillance automatisée Babel X et Immigration OS pour identifier les étrangers soutenant le Hamas, mais également ceux protestant contre le génocide à Gaza, dans le but de révoquer leur visa.
En échange de leur capitulation, l’Europe et le Japon espéraient obtenir une relative stabilité. Un mois plus tard, aucun des engagements pris par Donald Trump en échange ne s’est concrétisé. L’administration américaine continue de faire monter la pression pour arracher d’autres concessions.
Le gouvernement Nétanyahou a approuvé la construction de 3 400 logements dans une zone baptisée E1, coupant la Cisjordanie en deux et oblitérant toute possibilité d’y établir un État palestinien viable. Les États-Unis ont indiqué qu’ils ne s’opposaient pas au plan.
C’est l’un des derniers monuments à la gloire de Franco érigés sur le sol de l’Espagne. La ville de Santa Cruz rechigne à le démanteler, malgré la loi de 2022 sur le sujet. Premier épisode de notre série sur les batailles mémorielles autour du franquisme, à l’occasion des 50 ans de la mort du dictateur.
L’eurodéputé, leader de Place publique, s’exprime sur la guerre en Ukraine et sur la capitulation commerciale de l’Union européenne face aux États-Unis. Sur le plan intérieur, il juge le budget Bayrou « insupportable en l’état » et assume la pluralité des offres à gauche.
Le premier ministre israélien a envoyé un courrier violent au président français. Son analyse « est erronée, abjecte et ne demeurera pas sans réponse », a répliqué la présidence française. L’Autorité palestinienne « considère cette attaque comme injustifiée et hostile à la paix ».
Depuis la rencontre, lundi 18 août à Washington, entre Donald Trump, Volodymyr Zelensky et les dirigeants européens, les assurances que pourrait obtenir Kyiv contre une nouvelle agression russe sont au cœur des négociations. Leur solidité renvoie à l’engagement des puissances concernées.
L’essayiste Pablo Stefanoni revient sur l’effondrement électoral du pouvoir sortant. Il décrit la désagrégation du capital politique qu’Evo Morales avait accumulé et les conséquences régionales de la bascule à droite du pays andin.
« La balle est désormais dans le camp israélien », a déclaré lundi le directeur des services de renseignement égyptiens, dont le pays fait partie des médiateurs. Le premier ministre israélien estime pour sa part que le Hamas est sous une « pression atomique ».
Trois jours après le sommet de l’Alaska, Kyiv et ses alliés ont évoqué les garanties de sécurité et l’organisation d’un sommet avec Vladimir Poutine, et ont écarté d’hypothétiques échanges de territoires.
Le média Kyiv Independent, partenaire de Mediapart, analyse en détail les exigences de Moscou, de l’abandon des régions de Louhansk et de Donetsk à celui de l’adhésion à l’Otan. Sans voir de contreparties propres à satisfaire l’Ukraine.