La région post-industrielle de Moravie-Silésie fait figure de laboratoire des enjeux qui structurent le scrutin, prévu vendredi et samedi à travers le pays. L’oligarque Andrej Babiš, ancien premier ministre, promis à la victoire, devrait réaliser là son meilleur score.
Le poste de cheffe adjointe du Labour a été laissé vacant par la démission forcée d’Angela Rayner, à la suite d’un scandale fiscal. Mais la campagne interne pour remplacer cette figure, pour laquelle l’aile gauche n’est pas parvenue à se qualifier, suscite peu d’enthousiasme.
Quarante des quarante-quatre navires ont été interceptés par la marine israélienne ou semblent en passe de l’être, selon le système de surveillance de la flottille pour Gaza, alors que les organisateurs ont déclaré avoir perdu le contact avec plusieurs bateaux.
Mardi 30 septembre, Donald Trump a tenu des propos inquiétants devant les caciques de l’armée. Après son discours délirant à l’ONU, ils dénotent l’émergence d’un pouvoir politique fascisant, égotique et ploutocratique. Une réalité dont les élites états-uniennes peinent à prendre la mesure.
Depuis minuit, les services fédéraux sont à l’arrêt. Loin de s’inquiéter de ce « shutdown », le président états-unien a décidé d’en faire une arme pour abattre le camp adverse et les derniers pouvoirs qui font obstacle à sa volonté d’un pouvoir sans limites.
Les images d’un homme narguant et semant la police de l’immigration dans la ville de Chicago font le tour du monde. Elles surviennent peu après une campagne nauséabonde comparant les immigrés aux Pokémon, et font un bien fou.
Le Labour au pouvoir tient sa conférence annuelle dans la ville portuaire de Liverpool. Jamais la lutte contre l’extrême droite, incarnée par le parti Reform UK de Nigel Farage, n’avait été autant au cœur de ce rendez-vous.
En vingt points, le président des États-Unis promet de mettre fin à la guerre à Gaza, sans calendrier de retrait israélien et avec une gestion sous tutelle étrangère de l’enclave palestinienne. Il a reçu le soutien du premier ministre Benyamin Nétanyahou.
Dans les Marches, que l’opposition à Giorgia Meloni, partie unie, jugeait gagnables, la droite l’a emporté nettement. L’abstention a beaucoup augmenté et la défaite des partis de gauche renforce la position de la coalition de droite et d’extrême droite au pouvoir.
Un an après son arrivée au pouvoir, la première présidente du pays continue de tenir la promesse d’une politique sociale forte. Donald Trump, à travers les droits de douane et la fermeture aux migrants, pose néanmoins de sérieux défis au modèle économique de son voisin.
Il y a vingt-cinq ans, le 30 septembre 2000, Mohammed al-Dura mourait dans les bras de son père, tué par des balles israéliennes, derrière un cylindre de béton, à un carrefour de la bande de Gaza. Ce père, Jamal al-Dura, vit toujours dans le camp d’Al-Bureij. Mediapart a pu le joindre et l’écouter.
La Maison-Blanche a mis sur la table une proposition en 20 points qui prévoit un arrêt immédiat de la guerre à Gaza, accompagné d’un retrait par étapes des forces israéliennes et une libération des otages dans les 72 heures suivant le feu vert d’Israël.
Dimanche, les Suisses ont décidé par une votation d’abolir l’imposition de la valeur locative. Sur fond de pressions grandissantes de Donald Trump, cette mesure favorise de façon disproportionnée les propriétaires les plus riches.
Poussé à la radicalité, le pouvoir proeuropéen n’a pas hésité à flirter avec les limites des standards démocratiques pour protéger l’avance du parti de la présidente Maia Sandu. L’opposition refuse de reconnaître les résultats de l’élection du dimanche 28 septembre.
La République tchèque peine à retrouver le dynamisme économique d’avant la crise sanitaire, et aucune issue ne semble satisfaisante à moyen terme. Une aubaine pour l’extrême droite, qui est donnée en tête aux élections législatives prévues pour les 3 et 4 octobre.