Alors que l’Espagne commémore en 2025 les cinquante ans de la mort de Franco, jamais l’extrême droite n’a semblé aussi présente dans l’espace public depuis le retour de la démocratie. En particulier grâce à une armada de « fachatubers », en première ligne pour mener la bataille culturelle face à la gauche au pouvoir.
Tout était différent cette année à Jackson Hole. La réunion annuelle des banquiers centraux s’est transformée en une longue cérémonie des adieux. Au président de la Réserve fédérale, harcelé par Donald Trump et qui ne reviendra plus, mais aussi au monde d’avant. L’ère de la toute-puissance des banques centrales est révolue.
Ce 24 août, alors que son peuple résiste depuis 2014 à la guerre imposée par l’impérialisme grand-russe de Poutine, l’Ukraine célèbre sa déclaration d’indépendance de 1991. Toutes les gauches devraient soutenir sa cause car elle est celle du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.
Des mobilisations pacifiques se sont multipliées tout l’été dans le pays méditerranéen, où des centaines de milliers d’Israéliens se rendent chaque année. Dimanche 24 août, de nouveaux rassemblements devaient se tenir dans une trentaine d’îles et de villes.
La déclaration de l’état de famine dans la bande de Gaza fait les gros titres. Il ne faut pas oublier que cette insécurité alimentaire a été décidée et mise en œuvre systématiquement par les autorités politiques et militaires israéliennes au service de leur politique de nettoyage ethnique.
Le PIB allemand s’est contracté de 0,3 % au deuxième trimestre, bien plus qu’initialement prévu. Le pays reste englué dans une profonde crise industrielle. Celle-ci met en cause le modèle exportateur qui est le sien depuis des décennies.
L’état de famine dans la bande de Gaza a été déclaré vendredi par l’ONU. Le responsable en est le gouvernement israélien. Les humanitaires préviennent de la catastrophe depuis des mois. Les conséquences en sont très concrètes. Entretien avec le coordinateur de MSF dans le territoire palestinien.
Selon des données militaires obtenues par le quotidien britannique « The Guardian », le média israélien Local Call et notre partenaire +972 Magazine, Israël recensait, en mai, la mort de 8 900 membres du Hamas ou du Jihad islamique. On comptait alors 53 000 victimes au total.
L’économie norvégienne a rebondi en début d’année 2025. Mais, à la veille des élections législatives le 8 septembre, la question de son avenir, au-delà de la manne pétrolière, agite la classe politique.
« Cette famine va et doit nous hanter tous », déclare le responsable de la coordination des affaires humanitaires des Nations unies. L’ONU « vient de publier un rapport fabriqué “sur-mesure” pour la fausse campagne du Hamas », répond le ministère des affaires étrangères israélien.
En Ukraine, les territoires que l’administration Trump pourrait encourager à céder à la Russie ont été transformés en un amas de ruines dépeuplées. En onze ans de conflit, l’économie de cet ancien cœur industriel du pays a été dévastée.
Les troupes terrestres israéliennes ont commencé leur conquête de la ville de Gaza. Les habitants attendent le dernier moment pour quitter leurs quartiers, refusant de nouvelles errances vers un sud déjà surpeuplé.
L’UGTT a rassemblé environ 3 500 militants jeudi à Tunis, après un mois d’août tendu suite à l’échec de négociations sociales. L’UGTT a également fait l’objet d’une manifestation hostile à son égard, le 7 août, une action « orchestrée par le pouvoir en place », selon le syndicat.
Après plus de trois semaines d’attente, Washington et Bruxelles ont publié jeudi les détails de leur accord. Le résultat est consternant : pour garder l’accès au marché américain, le Vieux Continent abandonne tous ses intérêts et principes.
Tandis que la pression russe s’exerce toujours sur le front et dans les villes frappées par des drones et des missiles, les diplomates et les militaires travaillent à définir les conditions d’un accord de paix. Mais l’écart à combler entre les positions de Moscou et Kyiv reste énorme.
Sergueï Lavrov, ministre des affaires étrangères, a assuré à la télévision que la guerre menée depuis 2014 n’avait pas pour objet d’annexer des territoires en tant que tels. À travers sa prétention à défendre les « Russes » d’Ukraine, c’est de la totale domination du pays qu’il s’agit.