Campé sur une ligne dure dont il n’a pas voulu dévier, le FPÖ n’est pas parvenu à s’accorder avec les conservateurs de l’ÖVP. Plus de quatre mois après les élections législatives, l’Autriche cherche toujours son nouveau gouvernement.
Le combat contre l’extrême droite en voie de trumpisation ne peut pas s’enfermer dans une simple logique défensive. Comme il y a 80 ans, la résistance au nouvel autoritarisme doit réfléchir aux causes du désastre pour proposer les conditions d’une société démocratique renouvelée.
Donald Trump a convenu mercredi avec Vladimir Poutine de lancer des négociations « immédiates » sur l’Ukraine. Le président ukrainien a également eu le président américain au téléphone. « L’Ukraine et l’Europe doivent participer à toute négociation », avertissent Berlin, Madrid et Paris.
Destruction de l’État aux États-Unis, purges, mesures climaticides, annonce d’un nettoyage ethnique à Gaza, alliance avec les milliardaires : l’avalanche Trump déferle et nous sidère, dans une Europe où l’extrême droite gagne du terrain. Que faire ? Pourquoi les gauches paraissent-elles si désemparées ?
Le chef du parti d’extrême droite FPÖ a jeté l’éponge mardi, prenant acte du fait que les pourparlers avec les conservateurs de l’ÖVP « n’ont malheureusement pas abouti ». Ces derniers dénoncent « la soif de pouvoir et l’intransigeance » du chef du FPÖ Herbert Kickl.
Il y a deux ans, le chancelier Olaf Scholz promettait un « changement d’époque » en matière de défense et de diplomatie. S’il faut reconnaître des réalisations incontestables, la stratégie reste modeste, précaire et contradictoire, mettant à l’épreuve l’identité de son parti social-démocrate.
En 2017, Xi Jinping lançait un grand plan pour faire de la Chine le pays leader de l’intelligence artificielle en 2030. Comme pour le secteur du numérique, le Parti communiste y voit à la fois une opportunité de croissance économique et un moyen de contrôle politique.
Le premier ministre israélien menace d’en finir avec le cessez-le-feu « si le Hamas ne libère pas nos otages d’ici à samedi midi ». Lundi, le président états-unien Donald Trump avait exigé la libération de « tous » les otages avant cette date.
Samedi 8 et dimanche 9 février, les populations des plus petites communes ont manifesté à leur tour contre la corruption du régime autocratique du président Aleksandar Vučić. Reportage dans les régions du sud du pays.
Après le démantèlement de l’agence des États-Unis pour l’aide internationale par le bureau d’Elon Musk, un cadre de l’organisation témoigne dans Mediapart de la brutalité des méthodes employées pour détruire l’État fédéral. Et de leur illégalité.
Un document recueilli par Mediapart et provenant du service EducationUSA, chargé des étudiants étrangers aux États-Unis, détaille comment le trumpisme entend supprimer les femmes, les minorités et les personnes défavorisées des cercles académiques.
Le parti bavarois, frère de l’Union chrétienne-démocrate (CDU), tente de peser sur la politique fédérale en menant une campagne ultradroitière dirigée contre les Verts. Un jeu stratégique dangereux.
Cette démission est la conséquence de l’annulation de la présidentielle en décembre, remportée par le candidat d’extrême droite, sur fond d’accusation d’ingérence russe et de la vaste mobilisation qui a suivi. Son mandat devait initialement se terminer fin 2024.
Des dizaines de milliers de personnes ont défilé, dimanche 9 février, dans la capitale espagnole pour dénoncer l’inaction des autorités régionales face à la crise du logement. La situation est pire qu’avant l’implosion de la bulle de 2007, alertent les associations.
La croissance espagnole fait rêver une partie de la gauche européenne qui croit voir dans l’action de Pedro Sánchez un modèle. Mais c’est passer un peu rapidement sur les particularités de la situation économique du pays.
La députée a participé samedi à Madrid à un bruyant meeting des extrêmes droites européennes, aux côtés du Hongrois Viktor Orbán ou de l’Italien Matteo Salvini, tous très fervents soutiens de Donald Trump. Au risque de brouiller la ligne du RN, resté jusqu’à présent plutôt prudent sur le cas Trump depuis sa réélection.