Un documentaire du Kyiv Independent, que diffuse Mediapart, tente de faire la lumière sur les crimes commis par les troupes russes dans un village qu’elles contrôlent depuis 2022. Une journaliste ukrainienne qui tentait elle aussi de documenter ces exactions l’a récemment payé de sa vie.
Depuis les ingérences russes dans la campagne électorale qu’il a remportée en 2016, le soupçon de liens privilégiés avec la Russie plane sur Donald Trump. Est-il vraiment « dans la main » de Moscou ? Le point avec le journaliste Régis Genté, qui vient de consacrer un livre à cette question.
Après l’acte symbolique d’Ahoo Daryaei, qui s’est dévêtue en public en signe de protestation contre le régime des mollahs, les violences et le harcèlement des Gardiens de la révolution contre les jeunes femmes qui refusent de porter le voile s’intensifient dans les universités.
En moins de dix ans, le Parti républicain est devenu le Parti de Trump. Le président élu l’a baptisé le « mouvement Maga », empruntant son fameux slogan : « Make America Great Again ». Les soutiens et courants sont divers, mais on peut les classer selon un triptyque simple : religion, argent et pétrole.
La coalition gouvernementale avec les libéraux du FDP était devenue intenable aux yeux de ses deux autres partenaires. Les militants veulent croire à leurs chances de conserver le pouvoir, même si l’avenir électoral est incertain et l’autocritique remise à plus tard.
Trump a fait campagne sur la peur face aux changements brutaux de la société américaine et de la situation internationale, en attisant le racisme et le rejet des « étrangers ». Une tactique millénaire qui a fait, de nouveau, ses preuves.
À la suite des intempéries qui ont fait plus de 200 morts, les attaques des partis et groupuscules d’extrême droite redoublent d’intensité. Les écologistes, les scientifiques et le gouvernement de gauche sont dans leur ligne de mire.
En guerre contre le président de la Fed lors de son premier mandat, Donald Trump en a fait une de ses cibles pendant toute sa campagne. Le futur chef de l’État entend peser sur la politique monétaire américaine, menaçant l’indépendance de l’institution.
Les Vingt-Sept ont tenté de mettre en scène leur unité lors d’un sommet informel à Budapest, sur les terres du prorusse et pro-Trump Viktor Orbán. Mais la crise politique allemande risque de ralentir un peu plus encore la réponse de l’UE à la nouvelle donne états-unienne, sur l’Ukraine notamment.
L’ancienne première ministre d’Estonie s’apprête, en plein chaos international, à incarner la diplomatie européenne. Alors qu’elle a gagné en influence pour avoir alerté très tôt contre Poutine, ses convictions sur le Proche-Orient, notamment, restent inconnues.
À peine donné gagnant face à Kamala Harris, le président républicain a souligné, lors d’un premier discours, qu’il allait « réparer les frontières ». Toute sa rhétorique utilisée autour des migrations durant la campagne américaine visait à criminaliser les exilés.
La coalition au pouvoir depuis 2021 et regroupant SPD, Verts et libéraux a éclaté avec le limogeage du chef libéral, Christian Lindner. De nouvelles élections sont possibles au printemps. La crise économique rattrape un système politique allemand de plus en plus instable.
Donald Trump revient à la Maison-Blanche en janvier. Quelle sera sa politique aux États-Unis, et son attitude face à Poutine et Nétanyahou ? Quelles conséquences pour l’Europe ? Notre émission spéciale en direct, jeudi 7 novembre à 19 heures.
De Mar-a-Lago, fief de Donald Trump, à l’université de Philadelphie, en passant par la Géorgie, les électeurs et électrices racontent pourquoi le républicain l’a facilement emporté. Fake news, économie, racisme, échec de la stratégie démocrate : reportage dans un pays profondément divisé.
La recherche de responsables va bon train après la défaite sans appel de Kamala Harris. Le couperet tombe sur un programme déconnecté de l’électorat populaire, et une candidate incapable de se démarquer du président Biden.
Donald Trump a profité d’un vote sanction contre les démocrates. Il progresse partout dans le pays, et singulièrement dans l’électorat hispanique. En face, Kamala Harris n’a pas su mobiliser suffisamment sa base, chez les femmes et les minorités.