Le tireur, identifié comme Yinon Levi, est sous le coup de sanctions internationales. La France a condamné ce meurtre « avec la plus grande fermeté ainsi que toutes les violences délibérées perpétrées par des colons extrémistes ». Ces derniers, pourtant, semblent protégés de toute accusation.
Luigi Bonaventura a eu deux vies : celle d’un puissant chef de clan de la ’Ndrangheta, la mafia calabraise, puis à partir de 2007, celle d’un collaborateur de justice qui lutte contre le crime organisé. Il dénonce haut et fort l’endoctrinement des enfants au sein des familles mafieuses.
Au Niger, des communautés victimes de la furie de l’armée française en 1899 demandent à la France, dans le cadre des instances onusiennes, de reconnaître ses crimes coloniaux et de les réparer. C’est hors de question pour Paris, dans un contexte de rupture diplomatique avec Niamey.
Début juillet, une « marche de la dignité » a été organisée dans l’une des régions les plus marginalisées du Maroc. Un rappel brutal à la réalité des inégalités qui structurent le pays, et un défi majeur pour la survie du régime de Mohammed VI.
L’histoire du Riomar, un immeuble majestueux d’un quartier luxueux de La Havane, épouse celle, récente, de Cuba. Achevé un an avant la révolution, il est ensuite mis à disposition des techniciens étrangers issus du camp socialiste. Aujourd’hui délabré et laissé à l’abandon, il apparaît comme l’un des symboles de l’incurie des autorités cubaines.
Alors que les images de la famine à Gaza suscitent des condamnations dans le monde entier, elles n’émeuvent pas la majorité en Israël. Les médias et l’opposition restent largement complices du génocide que mène leur pays dans l’enclave, dénonce le député communiste israélien Ofer Cassif.
La capitulation commerciale face aux États-Unis est le fruit d’une incapacité de l’UE à remettre en cause son modèle exportateur délétère et, plus généralement, d’une volonté de protéger un statu quo à l’origine de la stagnation du Vieux Continent.
Le journaliste et traducteur Ibrahim Badra lance un énième appel au monde, alors que la famine ravage la bande de Gaza. « Que devrions-nous faire ? Quelqu’un peut-il me répondre ? », écrit-il.
Depuis juin 2022, cette mesure exceptionnelle vise à faire face à la menace djihadiste venue du Sahel voisin. Mais elle a contribué à plonger une population déjà appauvrie dans une précarité extrême. Les espoirs d’un retour à la normale s’amenuisent, tandis que la riposte militaire s’intensifie.
Sous pression internationale, Israël a annoncé que son armée observerait des « pauses » dans plusieurs zones de l’enclave. Après avoir affamé ses habitants, il a également promis le rétablissement de corridors pour le passage de l’aide humanitaire. Mais pour l’heure, les bombes tombent toujours.
Face à l’exode des jeunes et à l’émigration massive, la population cubaine vieillit. Les retraites équivalentes à une poignée de dollars ne permettent pas de vivre décemment, ni même d’accéder à la nourriture. Laissés dans un complet dénuement, seuls ceux dont les enfants sont établis ailleurs parviennent à joindre les deux bouts.
Créé avec une autre députée évincée de la majorité, ce nouveau mouvement entend, sous la dénomination temporaire de « Your Party », s’adresser aux déçus de la politique du gouvernement et être un « nouveau genre » de parti.
Le célèbre opposant russe Oleg Orlov a fait de son procès une tribune pour dire au monde le fascisme du régime de Vladimir Poutine. Libéré lors d’un échange de prisonniers en 2024, il revient en détail, pour Mediapart, sur sa détention et ses combats.
Les deux États, qui s’accusent mutuellement d’avoir lancé les hostilités, s’affrontent désormais à coups de tanks, d’avions de chasse et de lance-roquettes à longue portée. Le conflit, nourri par des nationalismes exacerbés, a fait au moins trente-trois morts.
Une semaine après le déclenchement des violences qui ont ravagé la région druze de Syrie, Mediapart s’est rendu à Soueïda, où les victimes racontent l’horreur. Le cessez-le-feu est précaire ; la ville semble en état de siège.
Alors que des enseignants exilés dans l’Ukraine libre continuent d’assurer des cours par Internet, la Russie transforme les établissements scolaires en instruments de propagande. Pour « transformer l’identité des enfants », dénonce Inna, qui a fui Melitopol.