L’exécutif n’a pas encore décidé s’il se prononcerait, mardi 15 juillet à Bruxelles, en faveur d’une suspension de l’accord qui lie l’Union européenne à Israël. Faute d’une unanimité illusoire, des voix poussent déjà la France à agir seule et à sanctionner le gouvernement Nétanyahou.
Fin juin, le Service européen pour l’action extérieure a présenté aux États membres une note sur les violations des droits humains commises par Israël. La réponse des Vingt-Sept est attendue mardi après le réexamen de l’accord d’association entre Israël et l’Union européenne.
Mardi 15 juillet, un sommet des Vingt-Sept doit déterminer la réponse aux violations par Israël de son accord d’association avec l’Union européenne. Le chercheur Andrea Teti analyse les ressorts de l’inaction dommageable des responsables européens.
Les forces syriennes ont été déployées lundi dans la province méridionale de Soueïda, théâtre d’affrontements entre tribus bédouines sunnites et combattants druzes ayant fait au moins 50 morts selon une ONG.
Dans sa chronique, le journaliste et traducteur Ibrahim Badra décrit le vertige des Gazaouis devant les massacres qu’ils subissent depuis plus d’un an et demi. « Massacre », un mot devenu banal, quotidien, mais qui laisse des traces indélébiles dans les corps et dans les âmes.
Dans le champ des relations internationales, la force semble toujours plus l’emporter sur le droit. En cause : l’évolution de régimes politiques moins disposés à la « retenue stratégique », le déclin du « gendarme du monde » états-unien, et la fin des illusions de la mondialisation libérale.
Alors qu’elle se remet d’une crue historique qui a fait au moins 120 morts, la population du comté de Kerr, épicentre de la catastrophe, est divisée face à la responsabilité des autorités et du président états-unien.
Des dizaines d’ONG ont lancé une campagne pour la libération des prisonniers de guerre, des civils ukrainiens et des prisonniers politiques détenus par Moscou. Entretien avec Oleksandra Romantsova et Sacha Koulaeva, représentantes de deux organisations nobélisées en 2022 et engagées dans ce combat.
L’Ukraine et la Russie ont procédé à huit échanges de prisonniers depuis début juin, une opération humanitaire inédite. Mais les coulisses de ces échanges illustrent la violence du pouvoir russe, y compris envers ses propres soldats.
Avant sa réélection, Donald Trump n’a cessé d’utiliser politiquement l’affaire Jeffrey Epstein, ce financier américain accusé de pédocriminalité, retrouvé pendu dans sa cellule en 2019. Aujourd’hui, le président fait face aux critiques de ses soutiens conspirationnistes.
Le turbulent cinéaste roumain fait l’objet d’une rétrospective cette semaine à Marseille, avant de présenter son remake de « Dracula » à Locarno en août. Mediapart l’avait rencontré il y a quelques mois à Bucarest, alors que son pays menaçait de basculer à l’extrême droite toute.
Près de deux ans après leur arrivée, 100 000 réfugiés luttent contre la précarité et le rejet qui commence à poindre. Et le premier ministre est en conflit avec l’Église apostolique arménienne, qui l’accuse d’avoir abandonné le territoire conquis par l’Azerbaïdjan.
Qu’est-ce que l’Ukraine a à nous dire ? Qu’est-ce que la résistance entêtée de sa société à l’agression russe peut nous apprendre ? La politologue et sociologue Anna Colin Lebedev, dont ce pays est le terrain de recherche, est l’invitée de « L’échappée ».
L’Inde est souvent présentée comme le nouvel eldorado de la croissance mondiale. Mais la stratégie du gouvernement Modi peine à assurer un développement suffisant pour les 1,4 milliard d’habitants du pays, dont plusieurs millions ont fait grève cette semaine.
Du 11 au 16 juillet 1995, plus de 8 000 hommes bosniaques furent tués par les troupes serbes de Ratko Mladić. Trois décennies plus tard, ce crime hante encore la mauvaise conscience occidentale. Et dans la région, la guerre de Gaza a ravivé des divisions.
À l’issue de sa visite d’État à Londres, Emmanuel Macron a annoncé un accord sur le volet migratoire, et notamment l’application du principe du « un pour un », permettant l’échange de personnes migrantes entre les deux pays. Celui-ci pourrait débuter dans les prochaines semaines.