La chercheuse Leyla Dakhli, historienne de la Syrie et spécialiste des révolutions arabes, revient sur les conditions et la signification de la chute de Bachar al-Assad. Elle évoque le retour des réfugiés et souligne les différences avec les processus à l’œuvre en Libye et en Tunisie.
À Casablanca, un activiste du mouvement propalestinien Boycott, désinvestissement et sanctions (BDS) va être jugé pour « incitation à commettre des crimes et des délits ». Un procès dénoncé comme politique par les associations de défense des droits humains.
Dans une note interne, obtenue par Mediapart, le Parti populaire européen, principal groupe au Parlement de Strasbourg, souhaite réviser une série de législations climatiques et environnementales. Des ONG et députés craignent une mise au rebut du Pacte vert européen.
Lundi 9 décembre, sur la chaîne Twitch de Mediapart, François Bougon a répondu à toutes vos questions sur la démocratie en péril aux États-Unis après l’élection de Donald Trump.
Centre d’extermination du régime Assad, la prison de Saidnaya a été libérée par les rebelles syriens. Son effondrement acte celui du système carcéral mis en place par un clan sanguinaire, qui avait fait des geôles son outil de répression central.
Dans Damas à peine débarrassée du régime sanguinaire de Bachar al-Assad, les tirs de joie ne s’arrêtent jamais, et la priorité des Syriens est de retrouver leurs proches disparus ou emprisonnés. À la prison lugubre de Saidnaya, des voix se font entendre, venant de cellules non encore libérées…
À l’annonce de la chute d’Assad, de nombreux Syriens en exil au Liban ont décidé de rentrer en Syrie. Reportage au poste-frontière libanais de Masnaa, déserté côté syrien par les autorités.
Le soir du 7 décembre, à l’issue d’une procédure de vote qui a tourné court, le président sud-coréen Yoon Suk-yeol se maintient au pouvoir. Il avait décrété la loi martiale quatre jours plus tôt avant de reculer, sous la pression populaire et celle des députés. Depuis, chaque soir, des manifestations soutiennent une motion de destitution, déposée par l’opposition.
Des centaines de Syriens et de Syriennes en exil se sont rassemblés à Paris, dimanche 8 décembre, pour célébrer la chute de Bachar al-Assad. Beaucoup envisagent de retourner dans un pays quitté il y a des années, voire des décennies.
Le 8 décembre 2024 restera dans l’histoire de la Syrie : le despote Bachar al-Assad, fils du tyran Hafez al-Assad, a dû quitter précipitamment le pays que le régime des deux hommes a dépecé et martyrisé pendant 54 ans.
Même en tenant compte de la défection des parrains iranien et russe du régime de Bachar al-Assad, la prise de Damas en quelques jours seulement traduit le rejet du régime par une majorité de Syriens.
Après avoir rompu avec Al-Qaïda et l’État islamique, le chef de Hayat Tahrir al-Cham a promis de dissoudre son organisation. Il ne fait pas mystère de vouloir remplacer Bachar al-Assad. Mais beaucoup d’ombres demeurent.
Les enquêteurs du parquet et de la police en Roumanie mènent samedi matin des perquisitions au lendemain de l’annulation par la Cour constitutionnelle de l’élection présidentielle sur fond de suspicions d’interférence russe en faveur du candidat d’extrême droite.
Réputée îlot de stabilité, la Jordanie se sent menacée par un voisin israélien belliqueux. Les guerres contre Gaza, la Cisjordanie et le Liban, l’élection de Donald Trump, la fragilité accrue du régime syrien, tout concourt à accroître les craintes du royaume.
En passant outre l’opposition de la France sur le Mercosur, la présidente de la Commission nourrit les soupçons d’un passage en force anti-démocratique dans un dossier très sensible. Une étrange façon de débuter son nouveau mandat à Bruxelles, qui reflète aussi la perte d’influence de Paris.
En proie à une crise profonde, les agriculteurs ont très vivement réagi après l’annonce de la validation du traité de libre-échange, vécu comme une menace pour les productions françaises.