L'opération militaire Sangaris apparaît clairement sous-dimensionnée et en difficulté, malgré un nombre de militaires français plus élevé qu'annoncé, si elle n'est pas accompagnée de mesures politiques maintenant que le président va changer.
L'affaire Dieudonné en est une nouvelle démonstration : Manuel Valls est “le vrai président”. Deux ouvrages de journalistes politiques au cœur du pouvoir, publiés en cette rentrée de janvier, éclairent davantage la relation entre le président et son ministre de l’intérieur.
Acteur supra-étatique, l’État islamique en Irak et au Levant est la première organisation djihadiste sunnite à prendre pied simultanément au Liban, en Irak et en Syrie, où l’organisation accumule cependant les revers ces dernières semaines.
Après la stupeur, les conséquences. Le bureau du Sénat a rejeté la levée de l'immunité de Dassault et la gauche exprime sa consternation. Mais aussi son impuissance. L'un des siens a voté le rejet, un autre s'est abstenu, et personne, paraît-il, ne connaîtra leur nom. Situation surréaliste dans une chambre hors du réel.
Sans fulgurance, le biopic de Jalil Lespert sur le couturier offre en vérité la vedette à son compagnon, Pierre Bergé. Rien d'étonnant quand on se souvient que ce même Bergé a présidé aux destinées du projet de Lespert tout en tentant de saborder celui de Bertrand Bonello, qu'on pourrait découvrir à Cannes.
La création de ce pays en 2011 doit beaucoup aux États-Unis et aux Nations unies. Mais la crise qui survient après deux ans et demi d'existence souligne les erreurs d'analyse de ces deux parrains qui tentent aujourd'hui par l'envoi de milliers de casques bleus d'éteindre l'incendie.
Chez Dieudonné, le décor est posé depuis belle lurette : le barouf du prétendu “comique” en l'honneur du révisionniste Faurisson au Zénith (décembre 2008) ; l'affiche de la liste dite “antisioniste” présentée en île-de-France aux élections européennes (juin 2009). C'est à chaque fois le reflet ténébreux d'une aversion fatale : celui qui la ressent l'attribue à ceux qu'elle vise.
Nicolas Sarkozy met en scène son retour. Un nouveau récit politique ? Non, une pulsion régressive. Un recours ? Non, une rechute dans l'addiction. Explications.
Les programmes américains de surveillance tous azimuts révélés par Edward Snowden ont été sérieusement contestés cette semaine par un juge fédéral, des chefs d'entreprise et un rapport officiel. La balle est dans le camp de la Maison Blanche.
Une communication mal maîtrisée, mâtinée d’imprudence, qui devient une erreur politique par faiblesse de ligne : la polémique suscitée par la publication sur le site de Matignon de cinq rapports consacrés à l’intégration est un cas d’école des cafouillages de l'exécutif.