François Hollande s'est félicité d'avoir obtenu 3,25 milliards d'euros de promesse d'aide financière de la communauté internationale pour le Mali. Mais, en l'absence de détails, il semble qu'une grande partie de cette somme ne soit qu'un recyclage de fonds déjà engagés et qu'il s'agisse de prêts et non de dons.
Sociologues et politologues estiment que le mouvement du 15 mai (2011) est devenu un acteur sociopolitique certes moins influent mais toujours agissant en matière de défense des services publics et des droits élémentaires. Deux ans après son émergence, son manque de priorités et la multiplicité des actions sont ses points faibles. Par Elena Herrera d’infoLibre.
Le président rencontre ce mercredi les 27 commissaires européens. Une première depuis 16 ans pour un chef d'État français. Une « humiliation », affirme le Parti de gauche. L'expression d'un « dialogue utile » avec les instances européennes, selon l'Élysée.
Arte diffuse à partir de ce soir, jeudi 9 mai, la première saison de la série israélienne Hatufim, dont les Américains ont tiré Homeland. Pas de paranoïa, mais de la douceur. Pas de thriller, mais du mélodrame. Une question, lancinante, que la série pose au genre dans son ensemble : « Un prisonnier de guerre peut-il réellement revenir du lieu où il a été détenu ? »
Le milieu de la santé à Madrid poursuit sa mobilisation. Dernier coup d'éclat : la reconstitution vivante d'un tableau de Goya, devant le Prado, intitulé Les Fusillades de la santé madrilène. Où l'on repense au Passion, de Godard, qui se risquait déjà à reconstituer ce classique de la peinture européenne, sur l'héroïsme et la résistance.
La création d'un procureur financier, annoncée ce mercredi au conseil des ministres, vise à faire oublier l'affaire Cahuzac. Mais elle risque de créer de nouveaux problèmes, en complexifiant le fonctionnement de la justice sans la rendre plus indépendante.
François Hollande est à l'Élysée depuis un an et a (presque) tout raté. À tous les étages du pouvoir, une question récurrente : pourquoi ça ne marche pas ? Pouvoir par pouvoir, Mediapart dresse une cartographie d'un pouvoir socialiste qui dysfonctionne.
« La bataille de l'égalité » fut un des thèmes centraux de François Hollande lors de sa campagne. Un an après son élection, sur les quinze promesses directement liées à cette thématique, quelques- unes ont été engagées (mariage pour tous, égalité hommes-femmes). Beaucoup abandonnées (réforme fiscale, contrôles au faciès, droit de vote des étrangers aux élections locales...). Analyses et bilan.
À son arrivée en novembre 2011 à la tête de la Banque centrale européenne, Mario Draghi avait bousculé la politique monétaire européenne. Dix-huit mois plus tard, il ne peut que constater que ses mesures inattendues n’ont réparé ni l’économie, ni le système bancaire, ni la zone euro. La BCE paraît saisie par le désarroi et l’impuissance.
À l'égard des étrangers, François Hollande a prôné l'apaisement. Mais en l'absence de réforme globale, et, surtout, en laissant au ministre de l'intérieur la complète maîtrise de leur accueil, le chef de l'État a empêché le changement de cap promis. L'abandon du droit de vote et la multiplication des démantèlements de camps de Roms constituent les renoncements les plus flagrants à ses engagements électoraux. Comme si les étrangers devaient être durablement tenus à l'écart de la marche pour l'égalité des droits.