Le roi Abdallah a annoncé que les femmes pourront voter aux élections municipales (les seules du Royaume) en 2015. Mais ce geste est une soupape pour ne pas engager de vraies réformes sur la condition féminine ou les espaces de liberté et de démocratie dans le pays.
Le PS doit d'abord éviter des débauchages qui permettraient la réélection à la présidence du Sénat de l'UMP Gérard Larcher. Et ensuite? Sans réels pouvoirs, un Palais du Luxembourg passé à gauche peut tout de même fortement gêner le pouvoir.
Le chef de l'Etat peut-il se représenter? La question n'avait pas encore été posée publiquement à droite, même si elle provoque de nombreux conciliabules. Cette fois, la voici au centre de la place publique. La droite ne pourra assumer à la fois la défaite historique au Sénat et la gravité du scandale Karachi/Takieddine.
Après deux ans et demi à la Maison Blanche, il apparaît clairement que le déclin de la cote d'amour du président américain est moins dû aux circonstances extérieures (crise, monde en ébullition, opposition) qu'à sa pusillanimité, à ses hésitations ou à ses reculs sur des dossiers décisifs.
Les listes de candidatures aux sénatoriales sont rendues publiques ce lundi. Jamais la gauche n'a eu, sous la Ve République, autant de chances de l'emporter. Mais pour quoi se bat au juste le PS?
Le débat sur France-2 entre les candidats aux primaires socialistes n'a pas donné lieu à une vraie confrontation sur la politique économique et sociale.
Alors que la crise pourrait inviter la gauche à des audaces dans le domaine des nationalisations, elle semble pétrifiée par ce débat. Si Arnaud Montebourg veut mettre les banques sous tutelle et que le Front de gauche plaide aussi pour des solutions ambitieuses, Martine Aubry et François Hollande se montrent excessivement prudents, laissant leurs entourages se livrer à de consternantes mais révélatrices controverses.
Assaut contre son ambassade au Caire, expulsion de son principal diplomate en Turquie... Tel-Aviv récolte les fruits de son arrogance et de son incapacité à se remettre en cause face aux bouleversements régionaux.
La rédaction de Mediapart a passé au crible, le projet que portera Jean-Luc Mélenchon pour 2012. Le texte est parfois ambitieux dans ses promesses, mais souvent très général et non chiffré.
Après l'été meurtrier, la rentrée brûlante. La Grèce au bord du défaut de paiement, les banques qui chancellent et se livrent à leur chantage habituel, les marchés qui paniquent. Et les politiques qui bafouillent. Mais à quoi au juste vous attendiez-vous?